Le Prof. Mampuya ne voit aucun mal que « la majorité ne soit élargie à l’Opposition d’aujourd’hui »

Partisan de la non exclusion, Auguste Mampuya, professeur émérite de Droit public, dit ne voir aucun mal, que « la majorité ne soit élargie à l’Opposition d’aujourd’hui ».

C’est ce qu’il a indiqué alors qu’il a été invité ce 23 novembre au Magazine FACE-À-FACE qui passe sur Top Congo FM.

Il estime « il n’y aurait pas nation, si par exemple Cap pour le changement (CACH) était écarté ou que le Front commun pour le Congo est écarté. Il n’y a pas nation si les 2 (partenaires précités) se retrouvent mais que les autres groupes les plus représentatifs (comme l’a dit le Président de la République), notamment électoralement, sont écartés ».

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Il observe que cela est « dans la logique de la propre pensée (du Président Tshisekedi).

En ce qui concerne une nouvelle majorité au sein de l’Assemblée nationale, le Prof. Mampuya soutient qu’il nouvelle majorité est une possibilité.

Toutefois, ce Corédacteur de l’actuelle Constitution Congolaise et proche du FCC, réprouve, bien évidemment, l’idée de débauchage des élus nationaux, qu’il trouve  d’ailleurs répugnante.

Toutefois, explique-t-il froidement (en juriste) toujours sur Top Congo FM, « s’ils y arrivent (ceux qui sont dans la stratégie de débouchage), ils auront constitué une majorité qu’ils vont d’ailleurs, eux-mêmes, constaté en démettant le Premier ministre et son gouvernement ».

Pour lui, « à partir de ce moment-là, il ne sera même pas nécessaire que le Président nomme un informateur. Il n’aura qu’à demander à ceux qui ont montré une majorité agissante de lui donner un candidat Premier ministre ». 

Auguste Mampuya ne trouve « aucune raison » à désigner un informateur alors que le Premier ministre est en fonction.
« Il faut qu’on renverse (au préalable) le gouvernement, non par une majorité qui lui est restée fidèle mais celle qui l’a trahi », pointe-t-il.

« Mais si on ne fait que ça, les choses ne changeront pas », tranche Auguste Mampuya, fidèle à son « principe de non exclusion. On doit repenser la politique au Congo, non seulement la praxis mais (bien plus) la conception même de la politique et de la démocratie électorale doit être changée. (Il faut) intégrer le principe de la participation »,  soutient-il

Thierry Mfundu

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