« Je vais très bien. Je suis très serein. Nous prenons acte de l’ordonnance du juge de référer bien qu’il y ait une suite », a réagi le député Albert-Fabrice Puela à la suite de la décision, ce lundi 23 novembre, du Conseil d’État qui a jugé irrecevable sa requête demandant la démission du bureau de l’Assemblée nationale.
Dans une vidéo parvenue à politico.cd, cet élu de Matadi dément aussi une photo qui a circulé sur les réseaux sociaux faisant état d’une perte de connaissance à la suite de la décision du Conseil d’État, il affirme qu’il s’agit d’une vieille photo à l’époque d’une marche de l’opposition où il avait inhalé du Gaz lacrymogène.
« Ce n’est pas une affaire personnelle pour qu’on pique une crise contrairement à ce que l’image qui circule veut faire penser […] » a dit cet élu du Kongo Central.
Quant à la décision du Conseil d’État, ce député annonce une suite.
« Bien qu’il est important de savoir qu’il y a une action en annulation de la décision du bureau de l’Assemblée nationale qui demeure, cette action est pendante et c’est sûre que nous aurons à y revenir. Mais aussi, il y a un problème qui demeure : le Bureau de l’Assemblée nationale est réputé démissionnaire de part le règlement intérieur. Nous réfléchissons sur la suite à donner à cela », a dit ce député de l’opposition.
Ce lundi 23 novembre 2020, le Conseil d’État de la République démocratique du Congo a enfin rendu son verdict, après 8 jours d’attente, dans l’affaire opposant Jeannine Mabunda, présidente de l’Assemblée Nationale, au député Fabrice Puela.
Pour le juge du Conseil d’État, l’action menée par l’élu de Matadi est « irrecevable ».
Pour le juge qui a présidé ce procès, il n’y a pas une décision administrative que Fabrice Puela a notamment attaqué devant cette instance judiciaire.
Et à la Cour de préciser que « la lettre du 10 juillet 2020 émise par le bureau de la chambre basse du Parlement n’est qu’une opinion ».
Pour rappel, l’audience consacrée à l’examen de la requête de Fabrice Puela contre Jeanine Mabunda a eu lieu mercredi dernier au Conseil d’État. Au cours de cette audience, l’affaire avait été prise en délibérée après instruction.
Thierry Mfundu