Peine de mort: La ministre des Affaires étrangères, Marie Tumba Nzeza, appelée à s’impliquer dans le vote du moratoire universel à New-York

La ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, Marie Tumba Nzeza, a reçu, vendredi, la présidente de la Commission des droits de l’homme à l’Assemblée nationale, Christelle Vuanga, et une délégation de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH).

Cette délégation est venue solliciter son implication dans le vote universel du moratoire universel au niveau de New-York, rapporte l’ACP.

«Nous félicitons Mme la ministre d’Etat, Marie Tumba Nzeza. Elle nous a dit que nous enfonçons une porte qui est déjà ouverte parce qu’elle-même est une militante des droits de l’homme», a indiqué Christelle Vuanga à l’ACP, avant d’ajouter: « c’est un moment fort pour nous, afin d’initier une coalition des forces positives de toutes les personnes qui pensent que la RDC devrait être un État dédié aux droits de l’homme ».

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Elle a laissé entendre que si on doit parler de la peine de mort, la RDC est pratiquement le dernier pays africain à maintenir encore la peine de mort dans sa législation pénale.

De son côté, le président de la Commission nationale des droits de l’homme, Mwamba Mushikonke, a indiqué que sa délégation et lui sont dans un plaidoyer pour le vote positif par la RDC du moratoire universel contre les exécutions de la peine de mort.

« À ce niveau, nous avons trouvé que la personne la mieux indiquée dans le gouvernement, c’est Mme la ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, qui peut donner des instructions à notre ambassadeur au niveau de New-York pour qu’on vote ce moratoire », a-t-il souligné.

Il a révélé que sa délégation a commencé sa plaidoirie au niveau du ministère des Droits de l’homme et de la Justice pour que cette fois-ci, du 14 au 20 décembre qu’il n’y ait pas d’abstention au niveau de la RDC.

Mwamba Mushikonke a noté que si la RDC vote le contraire, c’est être en contradiction avec son comportement interne d’autant plus que le pays observe le moratoire de fait et qu’au niveau de moratoire du droit, on s’abstienne, ce serait, selon lui, une contradiction notoire.

Thierry Mfundu

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