Droits humains : le ministre André Lite met en garde les auteurs des violations graves des crimes en Ituri

Le ministre des Droits humains, André Lite, a déclaré, dans un point de presse tenu jeudi 19 novembre 2020 à Bunia (Ituri), que la société ne peut plus continuer  à tolérer que des crimes graves soient commis à l’Est du pays.

« Tous ceux qui sont auteurs des crimes graves, ils devront faire face tôt ou tard à la justice. La société ne peut pas continuer à tolérer ces genres des crimes graves. Et rien ne le justifie par le fait qu’ils n’ont qu’à bien se tenir et à bien préparer leur défense. Pas seulement d’ici mais à tous ailleurs parce que ce n’est pas seulement en Ituri que nous observons ces genres des violations. Je proviens de Bukavu, au Nord-Kivu. Et partout là, malheureusement, il y a des Congolais qui pensent que c’est leur espoir national pour eux. Ils n’ont qu’une seule mission de tuer et incendier des villages et violer », a déclaré André Lite, à son arrivée à  Bunia.

Et de poursuivre:

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« Nous n’allons pas tolérer ces genres de pratiques parce qu’il ne faut pas croire qu’à partir du moment où vous commettez des crimes graves après 5, 10 à 15 ans on oubliera surtout que ces crimes sont imprescriptibles. »

Selon Radio OKapi qui rapporte la nouvelle, le ministre des Droits humains, André Lite, a mis en garde les auteurs des violations graves des crimes en Ituri, en ce moment où la province est confrontée à l’activisme des groupes armés. 

Selon André Lite, quel que soit le temps, ceux qui sont à la base des tueries et incendies des maisons doivent faire face, un jour, à la justice pour qu’ils répondent de leurs actes. 

Durant son séjour en Ituri, le ministre des Droits humains va rencontrer différentes couches de la population sur la problématique des crimes graves commis dans cette province dans le cadre de l’application de l’accord de paix entre le gouvernement et la Force de résistance patriotique de l’Ituri (FRPI).

André Lite promet de rencontrer les journalistes et la société civile pour aborder les questions sur les crimes graves commis.

« J’aurai à m’entretenir avec les médias, la société civile avec la participation du gouvernement provincial afin d’aborder la question sur les crimes graves qui ont été commis en Ituri, dans le cadre de l’application de l’accord de paix entre le gouvernement de la République et la milice de FRPI », a-t-il rassuré.

Hervé Pedro

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