Basile Olongo :  » J’ai été écarté (des législatives de 2018) par les dirigeants du Front commun pour le Congo (FCC) »

Le vice-ministre de l’Intérieur, Basile Olongo, lors de la rencontre avec les bourgmestres, les chefs des quartiers et des rues de Kinshasa, le 31/07/2017. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

Invité du magazine hebdomadaire TOP 7 de TOP CONGO FM, l’ancien vice-ministre de l’Intérieur du gouvernement Tshibala, Basile Olongo, accuse les dirigeants du Front commun pour le Congo (FCC) d’avoir abusé de lui lors des législatives de 2018 en lui promettant un poste dans le gouvernement Sylvestre Ilunga Ilunkamba.

« Je ne suis pas un candidat malheureux (des législatives de 2018), j’ai plutôt été écarté par les dirigeants du Front commun pour le Congo (FCC) », révèle sur Top congo FM, lundi 09 novembre 2020, Basile Olongo, ex-sociétaire de la plateforme FCC de Joseph Kabila.

Le vice-ministre de l’Intérieur du gouvernement Tshibala ayant fait l’intérim de son titulaire pendant plusieurs mois, indique qu’il lui a été demandé de céder son mandat de député qu’il aurait bel et bien obtenu à un autre membre du FCC, en échange de la promesse d’un poste ministériel dans l’actuel gouvernement Ilunga Ilunkamba.

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Une promesse qui selon lui, n’a jamais été réalisée.

« J’ai donc été abusé », lâche-t-il.

Depuis quelques mois, l’ancien journaliste, meilleur élu de la République lors des législatives de 2011 (plus de 60 000 voix), a quitté le Front commun pour le Congo et a créé une « Coalition nationale populaire » soutenant Félix Tshisekedi.

Il présente son organisation comme « un mouvement fédérateur des énergies pour un soutient  tous azimuts aux actions du Chef de l’État », dont il voit d’ailleurs glisser au-delà de son mandat de 5 ans, en référence à l’arrêt de la Cour constitutionnelle qui stipule que le président de la République reste en place jusqu’à la prestation de serment de son successeur. (Interprétation de l’article 70 de la Constitution) et ce, au motif que le pays ne disposera pas de moyens financiers pour organiser les élections générales en 2023.

Thierry Mfundu

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