Dossier passeport: « Le Congo n’est pas à vendre » appelle le gouvernement à la transparence dans la passation des marchés

Le consortium des mouvements citoyens et d’autres ONG réunis au sein de la structure  » Le Congo n’est pas à vendre » a constaté que le dossier passeport continue à être géré en toute opacité, sans qu’aucune communication officielle ne soit faite par la ministre des Affaires étrangères, dans un communiqué de presse parvenu à notre rédaction.

Il relève que la ministre des Affaires étrangères serait en voie de finaliser un nouveau contrat avec la société LOCOSEM pour la production des passeports, dont le prix passerait de 185 à 100 USD.

 » Les diverses sources parlent de la signature d’un contrat avec LOCOSEM . Si c’est confirmé, ceci viendrait contredire les propos de la ministre des Affaires étrangères sur la rupture de la collaboration avec l’ancien prestataire SEMLEX , puisque LOCOSEM est la filiale congolaise de SEMLEX. Ainsi , sans la moindre enquête sur les sévères allégations de corruption et sans aucun appel d’offres, le gouvernement se réengagerait avec les mêmes acteurs  » , « Le Congo n’est pas à vendre ».

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Face à cette situation, il recommande au gouvernement congolais :

  • la sensible baisse du prix du passeport ;
  • la cassation du contrat avec SEMLEX ;
  • la transparence dans la passation des marchés ;
    -l’ouverture d’une enquête judiciaire crédible sur les soupçons de corruption à propos du précédent contrat .

Dès mars 2020, la campagne de ce mouvement citoyen appelle le gouvernement congolais à assurer la transparence complète dans le dossier des passeports qui fait l’objet des controverses et de soupçons de corruption depuis plusieurs années déjà.

En juin 2020, le gouvernement congolais a suspendu la production des passeports biométriques en vue d’assurer le transfert du projet à la suite de l’expiration du contrat – controversé – de cinq ans conclu entre la République démocratique du Congo (RDC) et la société belge Semlex.

Le contrat qui liait la RDC au consortium des sociétés du groupe Semlex, « pour l’implémentation d’un système d’identification biométrique national intégrant la production des passeports électroniques biométriques en mode Build, Operate and Transfert (BOT), a pris fin le 11 juin 2020 .

Moïse Esapa/Direct.cd

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