Noël Tshiani demande à l’Assemblée nationale d’interpeller le Ministre Sele Yalaghuli sur la liquidation de la BIAC

L’ancien candidat à l’élection présidentielle 2018, Noël Tshiani, demande à l’Assemblée nationale d’interpeller le Ministre Sele Yalaghuli sur la liquidation de la Banque Internationale pour l’Afrique au Congo, BIAC en sigle.

« Pourquoi les déposants doivent perdre leurs dépôts pour une banque liquidée après administration provisoire de la BCC qui a échoué à la redresser? », s’est interrogé cet économiste de renommée internationale.

D’où il appelle la BCC et l’État à assumer leur responsabilité.

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« Je demande à l’Assemblee Nationale d’interpeller le Ministre des Finances Sele Yalaghuli sur la liquidation de la BIAC. Pourquoi les déposants doivent perdre leurs dépôts pour une banque liquidée après administration provisoire de la BCC qui a échoué à la redresser? Que BCC et État assument la responsabilité ! », a tweeté Noël Tshiani ce dimanche 11 octobre 2020.

Cette réaction de l’ancien candidat à la présidentielle intervient à la suite de la mise en liquidation forcée de la Banque Internationale pour l’Afrique au Congo (BIAC) par la Banque Centrale du Congo (BCC).

C’est ce que l’on peut lire dans un avis signé par le gouverneur de la BCC, Déogratias Mutombo, dont une copie est parvenue à Politico.cd où la BCC indique que c’est le groupement AB LEGAL VAN CUTSEM – GLOBAL BUSINESS AND CONSULTING (GBC SARL) – LUBALA & ASSOCIÉS SCRL (AGL en sigle) qui a été nommé liquidateur de cette institution bancaire mise en liquidation forcée.

La BCC demande, par conséquent, aux actionnaires, administrateurs, déposants et toute personne disposant, à titre quelconque, d’un droit sur les fonds ou avoirs conservés ou détenus par la BIAC s.a d’adresser au liquidateur sus nommé, dans un délai de 60 jours francs pour les résidents, à dater de l’affichage dudit avis et de 120 jours pour les non résidents, un mémoire contenant l’état de leurs créances.

« Cette liquidation est lancée conformément aux dispositions des articles 22, 23 et 56 de la loi du 02 février 2002 relative à l’activité et au contrôle des établissements de crédit », précise cet avis de la BCC.

Rappelons que les actionnaires de la Banque internationale pour l’Afrique au Congo (BIAC), la troisième du pays, avaient décidé de la dissoudre à l’issue d’une Assemblée générale le 04 novembre 2016 dans le but de rembourser leurs clients.

Cette décision est intervenue alors que sa mise sous tutelle par la BCC pour une durée de 180 jours depuis juin dernier n’a abouti à aucune reprise telle que le Gouverneur de la BCC, Deogratias Mutombo le promettait.

Thierry Mfundu

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