L’intersyndical des enseignants des écoles conventionnées catholiques demande à l’Etat congolais de trouver solution à leurs revendications et décide d’enclencher un mouvement de grève dès la rentrée scolaire 2020-2021.
C’était à l’issue de son assemblée générale organisée le samedi 10 octobre, qui a réunie les trois syndicats d’enseignants dans le Haut-Katanga.
« L’année passée nous avons été sujette à multiples promesses de la part du gouvernement central. Aucun pallier décidé avec le gouvernement n’a été satisfait. On ne peut continuellement demander à un groupe de gens de sacrifier, pendant que les autres vivent dans l’opulence. C’est vraiment injuste », a dit le porte-parole intersyndical d’enseignants dans le Haut-Katanga, Banza Guillaume.
Le Synecat réclame du gouvernement, le payement du deuxième pallier des promesses d’avril de la part du gouvernement central ainsi que la prise en charge d’enseignants, nouvelles unités, du primaire et secondaire.
« La rentrée scolaire n’est pas un problème syndical. C’est l’État congolais qui fixe la rentrée scolaire. Nous avons déposer notre cahier de charge des enseignants au mois de mars au gouvernement central et provincial, et aux autorités scolaires pour que les nouvelles unités soient payés et l’on obtienne le deuxième pallier. À notre grande surprise, aucune réponse ne nous a été réservée jusqu’aujourd’hui ».
Si d’autres écoles ouvrent les portes, monsieur Banza Guillaume tient à préciser que l’intersyndical n’est pas une police, « celui qui croit que les conditions actuelles d’enseignants lui permet d’exercer, on peut ne le lui refuser se droit. Nous demandons à nos syndicats, sachant, connaissant la lutte que menons de rester chez eux à la maison, de vaquer à d’autres occupations pour la survie de leurs enfants », a-t-il martelé.
Adrien AMBANENGO