Allégations d’exploitation et d’abus sexuels: l’USAID et le reste du gouvernement américain prennent cette question très au sérieux (communiqué)

L’Agence américaine pour le développement international (USAID) est très gravement préoccupée par les récentes allégations d’exploitation et d’abus sexuels commis par le personnel employé par des organisations internationales et des agences de secours dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC).

C’est ce que l’on peut lire dans un communiqué du bureau des relations avec la presse de cette agence de coopération américaine du mardi 06 octobre 2020.

« Nous sommes en contact avec les responsables compétents pour demander des informations supplémentaires sur ces allégations et les mesures que les organisations citées dans les rapports de presse prennent pour enquêter sur les incidents et y répondre et les traiter d’une manière centrée sur les survivants », lit-on dans ce communiqué.

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Et de s’interroger:

« Nous ne savons pas encore si les allégations impliquent directement notre financement ».

L’USAID et le reste du gouvernement américain disent prendre cette question très au sérieux.

« De concert avec l’ONU et d’autres donateurs, nous maintenons une politique de tolérance zéro à l’égard de l’exploitation sexuelle, des abus et de la traite des personnes, car un cas est de trop. Nous devons travailler constamment pour améliorer la culture de l’ensemble du secteur de l’aide, afin que chacun accepte sa responsabilité personnelle de promouvoir et de défendre la sécurité et la dignité de ceux que nous servons, des membres de leurs communautés et de nos collègues travailleurs de l’aide et du développement », poursuit le communiqué.

Conformément au partenariat privilégié entre les États-Unis et la RDC pour la paix et la prospérité, l’USAID s’est engagée à mettre un terme à l’épidémie actuelle d’Ebola dans la province de l’Équateur et à travailler avec les autorités congolaises pour garantir que la réponse à la maladie réponde aux normes de conduite et de transparence les plus élevées. probité dans l’utilisation des fonds.

Il sied de rappeler que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé, mardi 29 septembre, qu’elle avait ouvert une enquête sur des accusations d’agressions sexuelles, liées à son programme de lutte contre l’épidémie d’Ebola en République démocratique du Congo (RDC).

L’OMS n’a pas précisé la nature des accusations, mais ses déclarations surviennent peu après la publication d’une enquête par The New Humanitarian, une ONG, dans laquelle plus de 50 femmes accusent des employés de l’OMS et d’ONG impliquées dans la lutte contre Ebola d’exploitation sexuelle − on leur proposait notamment des rapports sexuels en échange de la promesse d’un emploi.

Le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a ordonné une enquête approfondie sur ces accusations.

Thierry Mfundu

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