RDC-rapport mapping : « Je ne veux pas suivre le docteur Mukwege dans son verdict » (Gilbert Kankonde)

Invité du journal sur TV5 Monde, le Ministre de l’Intérieur, sécurité et affaires coutumières, Gilbert Kankonde, est revenu sur les dernières déclarations tenues par le prix Nobel congolais, Docteur Denis Mukwege lors de la célébration du 10 ans du rapport mapping dont aucune recommandation de ce rapport n’a été appliquée jusqu’à ce jour.

Face à cette situation qui a suscité plusieurs réactions en Republique Démocratique du Congo, Gilbert Kankonde n’a pas cacher sa langue.

 »Je ne veux pas suivre le docteur Mukwege dans son verdict, je crois qu’aujourd’hui lorsque nous parlons de la justice à travers toute la République Démocratique du Congo, on reconnaît au régime Tshisekedi d’avoir plus ou moins le rôle de la justice. Il a entrepris des réformes, il a fait des mises en place, et des nominations qui sont sur la bonne voie », déclare-t-il.

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Et de poursuivre :

 »Tous les congolais savent que sur la voie de la justice, il y a du chemin qui se fait et chaque jour les choses s’améliorent ».

Quant à la situation des crimes commis en RDC dont parle Denis Mukwege et dans le Rapport Mapping quoiqu’ils n’étaient pas commis sous le régime de Félix Tshisekedi, Gilbert Kankonde répond :

 »Nous, nous répondons des actes responsables de notre gouvernement, nous faisons du chemin et chaque jour nous montrons que nous faisons un pas de plus ».

S’agissant de la question sur la mise en place d’un tribunal international pour juger les auteurs des crimes commis en RDC, Gilbert Kankonde confirme que le pays est en train de faire les démarches pour l’instauration d’une justice transitionnelle.

 »Notre ministre de droits humains était à Genève, sur des dossiers concernant tous les crimes qui ont été commis à travers le pays. Et parmi ces crimes, il y a des auteurs connus et non connus, nous sommes dans une démarche des pistes sur l’instauration de la justice transitionnelle », a affirmé Gilbert Kankonde.

Et de conclure :

 »Des échanges ont eu lieu entre les autorités congolaises et les autorités des certaines organisations internationales et au niveau de notre gouvernement ce dossier a été validé au Conseil des ministres et le ministre de droits humains est en train de préparer ce travail, bientôt les solutions seront là ».

Moïse Esapa/Direct.cd

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