Major Dieudonné Ngoy: « Le système, à la base de l’insécurité à Lubumbashi, a été démantelé […] »

Les autorités militaires affirment que la ville de Lubumbashi dans la province du Haut-Katanga, a retrouvé la paix et la sécurité suite au démantèlement du système à la base de l’insécurité mis en place dans la ville.

« Le système à la base de l’insécurité à Lubumbashi, chef-lieu de la province du Haut-Katanga, a été démantelé, la paix et la sécurité retrouvées dans la ville », a affirmé à l’ACP, le major Dieudonné Ngoy, directeur du service de
communication et information (SCIFA) des FARDC.

Cette déclaration a été faite peu avant de prendre l’avion samedi à l’aéroport international de N’djili, à destination de cette capitale provinciale.

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Selon lui, les FARDC ont pu mener une observation minutieuse ayant permis à beaucoup d’éléments de se révéler et des fournisseurs d’équipements, pris en flagrant délit, étaient tombés dans le filet de l’armée.

Parmi eux figuraient des déserteurs et des démobilisés de l’armée ainsi que des bandits venus de provinces voisines du Haut-Katanga.

Ces inciviques avaient mis en place leur propre mode opératoire assimilé à un terrorisme qui a poussé la population à se prendre en charge, parfois par une justice populaire, d’ailleurs non acceptée par l’armée.

Pour poursuivre cette dynamique, le commandement militaire sollicite une collaboration de la population pour dénoncer les suspects à travers les numéros verts mis par l’armée pour cette fin.

Par ailleurs, assez souvent sur demande de l’autorité politico-administrative, l’armée peut intervenir en soutien à la Police nationale congolaise (PNC), en cas de débordement, pour remettre de l’ordre partout où la population est mise en insécurité, a-t-il précisé.

Quant à la responsabilité des combattants de certains partis politiques accusés fréquemment d’être auteurs de violences dans la capitale cuprifère, l’officier des FARDC a fait remarquer que la politique n’intéresse pas l’armée. Mais certains inciviques, dont l’armée ignorait l’appartenance politique, avaient tenté de perturber l’ordre public.

Le rôle de l’armée dans ce cas est de remettre de l’ordre comme ce fut le cas récemment à Kasumbalesa, important poste frontalier de la RDC avec la Zambie où la sécurité règne de nouveau.

Thierry Mfundu

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