Réagissant au projet de loi du sénateur FCC Ngoy Kasanji de passer de l’élection du président de la République du suffrage universel direct au suffrage universel indirect, le Comité Laïc de Coordination (CLC) annonce à l’opinion nationale et internationale qu’il « ne tolérera pas la modification unilatérale du mode d’élection du président de la République ».
« Le CLC annonce à l’opinion tant nationale qu’internationale qu’il ne tolérera pas la modification unilatérale du mode d’élection du président de la République. Celui-ci n’est acceptable, constitutionnellement et socialement, qu’aux suffrages universels directs », peut-on lire sur le compte tweeter de cette organisation membre de la société civile.
Mardi 09 septembre 2020 sur les ondes de Top Congo FM, le sénateur Ngoy Kasanji du Front Commun pour le Congo (FCC) a déclaré que «l’élection présidentielle à un tour et au suffrage universel indirect aura l’avantage de limiter les dégâts, mais aussi les dépenses énormes liées aux élections ».
Or l’article 70 de la Constitution de la RDC stipule ce qui suit:
« Le président de la République est élu au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois ».
Et l’article 220 « verrouiller » cette disposition en stipulant que « le nombre et la durée des mandats du président de la République (…) ne peuvent faire l’objet d’une révision constitutionnelle ».
Thierry Mfundu