Quelles sont les chances d’aboutissement d’une procédure de mise en accusation du Chef de l’état Félix Tshisekedi? Pour le Professeur Gabriel Banza Malale, pareille démarche serait perdue d’avance dès lors que le Chef de l’état à une majorité parlementaire acquise à sa cause.
« Parce que nous ne sommes pas avec Théodore Ngoy, nous disons comme Koffi Olomide abwaki libanga na mayi (Il a jeté le pavé dans la marre) »
« Ce que Théodore Ngoy a dit, nous étions les premiers à l’évoquer par ici. Et notre démarche n’était pas de mettre le Chef de l’état à la barre des accusés mais plutôt à l’abri de toutes les accusations.» a-t-il rappelé.
« Entre nous soit dit, Théodore Ngoy va demander à l’Assemblée Nationale et au Sénat de se réunir en congrès pour enclencher les mécanismes des poursuites du Chef de l’état; Il a combien de députés pour le compte de son parti comparativement à la majorité parlementaire que constitue le FCC?» s’est-il interrogé. Et de répondre: « Si le FCC n’est pas avec lui [ Théodore Ngoy], ça ne passera pas. C’est une bonne mélodie qui nous invite à comprendre que nous risquons d’être accusés ou critiqués pour rien.» à déclaré le Prof Banza Malale.
« Si la mise en accusation n’obtient pas le bénéfice de la majorité parlementaire réunie en congrès, c’est sans effet.» a soutenu Gabriel Banza Malale. Et d’ajouter « à ce niveau, le Procureur Général près la cour constitutionnelle ne pourrait rien faire. Hors cette majorité qui la garde au parlement ? C’est ça l’avantage du Président Felix Tshisekedi d’avoir la coalition avec lui. La plateforme FCC-CACH se lèvera comme un seul homme contre une démarche du genre.»
Nonobstant, le Professeur Gabriel Banza Malale rappelle au Président Felix Tshisekedi de poser des actes conformes à la constitution pour s’assurer du soutien du FCC. C’est ainsi qu’il recommande au Chef de l’état de rapporter les ordonnances à polémiques pour que la paix règne au sein de la coalition au pouvoir.
✍️ Junior Ngandu (@ngandujng) | Politico.cd
