À la suite du démantèlement le jeudi 27 août par la police d’un groupe des inciviques après une opération au quartier Kingabwa, dans la commune de Limete, le Front Commun pour le Congo, FCC est monté au créneau et dénonce l’existence attestée des bases abritant des milices se revendiquant de l’UDPS, à Kingabwa, à Kinshasa et à Kasumbalesa, dans le Haut- Katanga.
La conférence des Présidents du président de cette plate-forme condamne cette pratique qui porte atteinte aux acquis démocratiques et exige une enquête.
« Le FCC dénonce l’existence attestée des bases abritant des milices se revendiquant de l’UDPS, à Kingabwa, à Kinshasa et à Kasumbalesa, dans le Haut- Katanga. La conférence des Présidents condamne cette pratique qui porte atteinte aux acquis démocratiques et exige une enquête. https://t.co/vRVC2upcJj, » lit on sur le compte tweeter du FCC le 29 août 2020.
Dans un communiqué rendu public ce 29 août 2020, le FCC dit en raison des similitudes observées entre les activités menées par ces groupes des hors- la- loi, identifiés également à Kasumbalesa, dans la province du Haut Katanga, craindre une multiplication de ces milices urbaines portant atteinte directement à l’état de droit, à la démocratie et à la sécurité des biens et des personnes.
D’où le FCC exige une enquête minutieuse et approfondie, et que la justice militaire se saisisse, en procédure de flagrance, de ces cas graves d’atteinte à la paix et la sécurité nationales afin d’identifier les commanditaires, et de leur infliger les sanctions les plus sévères.
Il sied de rappeler qu’au cours de cette opération, 23 personnes ont été arrêtées selon le communiqué de la police nationale du 27 août 2020 signé par le commissaire divisionnaire adjoint et commissaire provincial de la police Ville de Kinshasa, Sylvano Kasongo Kitenge.
La police a annoncé que les enquêtes continuent pour retrouver le reste de la bande et les commanditaires de cette entreprise qu’elle qualifie de « séditieuse » qui qu’ils soient et où qu’ils soient.
Thierry Mfundu