Les réactions ne cessent de se multiplier suite à un tweet de Vincent Karega, ambassadeur du Rwanda en RDC, en rapport avec le massacre perpétré de plusieurs Congolais tués le 24 août 1998 à Kasika, dans la province du Sud-Kivu.
Dans son tweet, Vincent Karega avait écrit : » incohérence flagrante entre image et histoire. Narratif simpliste pour des accusations graves. Accuser sans évidence s’appelle calomnie. Villages sans nom, 1.100 morts avec deux noms circonstance de crimes et identité de criminels non dévoilée. Accusation ou propagande ».
Les mouvements citoyens LUCHA et FILIMBI condamnent ces déclarations méprisantes et négationnistes qui constituent une grave insulte pour la nation congolaise.
» L’ attitude révisionniste des autorités rwandaises, leurs mépris sans pareil envers les victimes de leurs crimes et les intimidations qu’ils distilent contre ceux d’entre nous qui osent défendre la vérité et réclamer la justice, trouvent malheureusement un terreau fertile dans la quasi indifférence des hautes autorités congolaises. Pour illustrer cela, au lendemain de ses propos, l’ambassadeur rwandais a été reçu par le président Tshisekedi sans que la présidence fasse savoir si la RDC a protesté ou pas. En outre, les institutions de notre pays ne font toujours rien pour commémorer les victimes congolaises et pour que la justice soit rendue », ont écrit ces mouvements citoyens.
Face à cette situation, LUCHA et FILIMBI demandent au gouvernement congolais d’expulser sans délai l’ambassadeur Vincent Karega en signe de protestation contre l’attitude insultante de ce dernier et ils lancent également une campagne de mobilisation citoyenne pacifique qui débutera par un Sit-in devant la résidence de l’ambassade du Rwanda à Kinshasa, le vendredi 4 septembre.
Moïse Esapa/Direct.cd