« L’avant-projet de loi sur la traite des personnes est d’une importance capitale pour la RDC » (Daniel Musangu)

Le représentant du directeur de cabinet a.i du Chef de l’Etat, Daniel Musangu, a relevé, ce mardi 18 août que l’avant-projet de loi sur la traite des personnes est d’une importance capitale pour la RDC afin d’amender le code pénal congolais et le code de protection de l’enfant, et de combattre la traite humaine dans les zones de conflit, lesquelles présentent un taux élevé de traite des personnes, à l’ouverture d’un atelier par vidéoconférence de l’examen de validation de l’avant-projet de loi, sur la traite des personnes qui se tient du 18 au 20 août 2020, à l’Hôtel Memling, dans la commune de Gombe, à Kinshasa.

À cette occasion, Daniel Musangu a recommandé aux participants à consentir d’efforts afin de présenter aux juges un arsenal juridique complet capable de donner à la police et aux magistrats la possibilité de traduire en justice les auteurs de trafics illicites dans ce secteur.

« Comme vous le savez la lutte contre la traite des personnes est l’une des principales préoccupations du Chef de l’Etat, au point où il a institué l’Agence de Lutte contre la traite des personnes. Au fait, par ce fait, le Président de la République a voulu impulsé de manière directe tous ce qui se fait dans ce secteur particulier », s’est-il exprimé.

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Le représentant du directeur de cabinet du Chef de l’Etat a fait savoir que depuis l’avènement du Président de la République, Félix Tshisekedi, des efforts sont entrain d’être multipliés pour améliorer la côte de la RDC qui est très importante pour les relations avec les partenaires qui ont la démocratie comme mode de gouvernance.

La coordinatrice de l’Agence pour la prévention et de lutte contre la traite des personnes (APLTP), Cécile Meta a indiqué que sa structure s’est engagé à préparer un avant-projet de loi sur la traite des personnes en RDC en vue de rendre effectif l’engagement du pays de se doter d’une loi incriminant et réprimant toutes les formes de traite et protégeant les victimes.

Cécile Meta d’ajouter que, les efforts fournis par la RDC sous le leadership et impulsion du Chef de l’Etat, ont permis au pays de quitter la liste rouge et se retrouver au niveau tier 2 avec 10 recommandations parmi lesquelles figure le vote de la loi sur la traite.

Pour la coordinatrice de l’Agence pour la prévention et de lutte contre la traite des personnes a exprimé, au cours de ces assises, d’enclencher le dernier virage avant le vote par le parlement de la loi sur la traite et doter le pays d’un instrument juridique pour lutter contre la traite des êtres humains et obtenir des statistiques fiables qui permettront à la RDC de quitter le niveau actuel de surveillance.

Plaidoyer pour une approche intégrée à la lutte contre la traite humaine

Par ailleurs, le chef de mission de l’Organisation international de migration (OIM), Fabien Sambussy a plaidé pour une approche intégrée à la lutte contre la traite humaine selon 4 piliers qui sont : la prévention, la protection, le partenariat et la poursuite judiciaire.

Fabien Sambussy a exprimé son soutien à l’engagement de l’Agence de prévention et de la lutte contre la traite des personnes (APLTP) de manière à renforcer la lutte contre la traite des êtres humains.

Selon lui, la traite humaine représente la 3ème forme de trafics illicites dans le monde.

Les USA reconnaissent les efforts du Président Félix Tshisekedi dans la lutte contre la traite des personnes

Outre, l’ambassadeur des Etats Unis d’Amérique en RDC, Mike Hammer a reconnu les efforts de l’administration du Président de la République, Félix Tshisekedi dans la lutte contre la traite des personnes, bien que la RDC ne dispose pas encore d’une loi contre la traite des personnes.

Mike Hammer se dit satisfait du décret de Félix Tshisekedi qui a instruit les FARDC de ne pas recruter les enfants soldats et aussi de ne pas avoir de proximiter avec les groupes armées qui utilisent les enfants soldats.

Il a noté que la traite des personnes paralyse la capacité de l’Etat à protéger ses citoyens alors si ce projet de loi est adopté, la police et les magistrats auront la possibilité de traduire en justice tous les trafiquants dans les zones à conflit.

Kashama/Hervé Pedro

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