Comité de suivi FCC-CACH : considérés comme des extrémistes: Kabuya, Kabund et Shadari écartés des négociations

Plusieurs sources concordantes affirment qu’une petite équipe composée de 4 personnes au sein du comité de suivi FCC-CACH, a été mise en place pour la poursuite des négociations entre les deux camps opposés actuellement sur plusieurs questions mais aussi pour préparer la prochaine rencontre entre le Président Félix Tshisekedi et le président honoraire Joseph Kabila.

Selon des sources internes au sein de ces deux plates-formes, il y aurait eu récomposition des équipes de négociateurs.

Peter Kazadi, Nicolas Kazadi, Kitenge Yezu et Théthé Kabwe seraient désignés pour le CACH.

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Du côté du FCC, il y aurait Néhémie Mwilanya, Aubin Minaku, Azarias Ruberwa et Raymond Tshibanda.

Selon les mêmes sources, le président a.i de l’UDPS JM Kabund, son Secrétaire général, Augustin Kabuya et le Secrétaire permanent du PPRD, Emmanuel Shadari ont été mis à l’écart, suite à leur intransigeances sur certaines questions.

L’ambassadeur André-Alain Atundu Liongo, du Front commun pour le Congo (FCC), avait exhorté les partenaires réfractaires à la coalition FCC-CACH à se reprendre pour l’intérêt de la jeune démocratie.

Il a aussi appelé le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et son prédécesseur Joseph Kabila, autorités morales respectivement du « Cap pour le Changement (CACH) » et du FCC, à sauver la coalition, « instrument démocratique pour la gouvernance du pays ».

André-Alain Atundu, qui l’a indiqué au cours d’un point de presse qu’il a tenu, vendredi 14 août 2020, à Kinshasa, les a invités à veiller au fondement de la coalition à savoir, la confiance et la bonne foi.

« Les attaques contre le FCC ne sont pas constructives », a-t-il dit, avant d’appeler les partenaires à laisser la coalition FCC-CACH jouer son rôle dirigeant et régulateur de la vie politique.

Le Président Tshisekedi et son prédécesseur, a-t-il affirmé, partagent la passion pour le Congo au regard de leur combat pour le peuple.

« Kabila n’avait pas tort de céder pacifiquement le pouvoir au vainqueur de l’élection présidentielle conformément à la Constitution et que ce geste doit être célébré et protégé comme une relique de la démocratie», a-t-il dit, invitant les extrémistes à capitaliser cette alliance.

Thierry Mfundu

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