Pour les raisons d’ordres organisationnels, la marche du FCC, Front commun pour le Congo, n’a pas eu lieu Jeudi 23 juillet à Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo, malgré l’appel à la mobilisation dans tout le pays.
Celle-ci est organisée, d’après une lettre d’information déposée à la mairie, dont POLITICO.CD détient une copie, ce samedi 25 Juillet en vue de soutenir la stabilité des institutions tant nationales que provinciales.
Le FCC/Tshopo informe ainsi l’autorité urbaine de Kisangani de bien prendre toutes les dispositions nécessaires pour sécuriser les manifestants.
La marche partira de la Mairie et va chuter au Gouvernorat de province. elle se veut « pacifique », souligne la lettre d’information.
Notons que depuis fin Juin, les deux institutions de la Tshopo se tirent à boulet rouge après les résultats « controversés » autour du vote d’une motion de censure contre l’exécutif provincial.
Depuis lors, une guéguerre interinstitutionnelle se rallonge.
À mi-juillet, les députés provinciaux motionnaires ont, au nombre de 19 sur 28 qui composent l’organe délibérant, adressé un mémorandum au président Félix Tshisekedi afin d’intervenir en tant que garant du bon fonctionnement des institutions. Ils ont accusé le gouverneur « d’une dictature » et « d’une gestion de la province par défis. »
Walle Lufungula réputé « démissionnaire » par l’Assemblée provinciale, a révoqué deux de ses ministres pour manquements graves à leurs fonctions régaliennes.
Serge Sindani