Nord-Kivu : Au moins 3 soldats FARDC ont été tués et 1 blessé dans une attaque des rebelles du M-23

Une position des FARDC a été attaquée par les rebelles du M23 ce mardi 21 juillet dans la matinée à Bikenke (territoire de Rutshuru, Nord-Kivu).

Au moins 3 soldats FARDC ont été tués et 1 a été blessé au cours de cette attaque selon le Baromètre sécuritaire du Kivu qui rapporte l’information.

Cette information n’a pas encore été confirmée du côté des Forces armées de la RDC.

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Dans un communiqué officiel daté du 17 juillet et signé par Bertrand Bisimwa, son président, l’ex-rebellion du M-23 avait demandé la mise en œuvre « rapide » des engagements de Nairobi afin de déjouer des « manœuvres sordides » opérées sous Kabila.

« La majorité de nos ex-combattants sont bel et bien en position d’inoffensive sur le sol congolais, dans le territoire de Rutshuru au Nord-Kivu, depuis 2017 où ils attendent impatiemment la mise en œuvre des engagements de Nairobi. », avait affirmé Bertrand Bisimwa, président du M23.

Le M23 avait dénoncé les « pratiques d’un autre âge » employées par les services congolais de renseignement qui ont comme objectif de «plomber» le processus de paix et d’« entretenir leur abreuvoir » que représente l’instabilité dans l’Est du pays.

En effet, poursuit ce communiqué, ces pratiques consistent à « distiller des informations sulfureuses » au sein de l’opinion à travers les ONGs par des personnes se présentant soit comme des victimes d’un conflit soit comme des simples renseignants pour livrer à ces ONGs, des informations dites crédibles ne nécessitant plus une quelconque vérification.

Selon le M23, les ONGs devraient faire très attention à cette « manipulation » qui les « désabuse » et qui se nourrit de leur légèreté dans le traitement des informations d’une telle ampleur.

Notons que dans son rapport du 15 juillet 2020 dernier, le groupe de recherche International Crisis Group indique que, outre les miliciens CODECO, certains ex-combattants du M23 et d’autres acteurs du Nord-Kivu sont impliqués dans le conflit d’Ituri, qui a causé près de 1.000 morts depuis 2017.

Thierry Mfundu

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