La découverte macabre sur la rivière Lubumbashi, des 4 corps sans vie, et d’innombrables personnes blessées par balles lors de la manifestation du 9 juillet 2020, dans la capitale du cuivre, a suscité bien des questionnements sur la marche réprimée.
Au cours d’une déclaration fait ce jeudi à Lubumbashi, le député Coco Mulongo, s’en remet à la justice pour éclairer, sur les circonstances qui ont conduit à la mort de ses militants de l’Union pour la Democratie et le Progrès Social (UDPS), lors de la marche pacifique du jeudi 9 juillet à Lubumbashi, contre l’entérinement de Ronsard Malonda à la tête de la CENI.
Ce cadre de l’UDPS ne croit pas à une mort naturelle des militants et déclare que, « ces combattants ne sont pas morts d’une maladie, ils ont été assassinés ».
Faisant un bilan: « deux personnes tués durant la marche (décès par arme à feu). 3 autres ont été tués et leurs corps jetés dans la rivière de Lubumbashi ».
Il sied de rappeler que, dans son communiqué de presse rendu public, exploité par POLITICO.CD, la police nationale avait dressé un bilan de 2 morts lors des marches de l’UDPS dont 1 mort à Kinshasa et 1 à Lubumbashi. Bilan revu à la hausse après ce cas de la rivière Lubumbashi et du policier lynché par la population.
Adrien Ambanengo
