Dans une interview accordée à Politico.cd, le président de la ligue des jeunes du Parti du peuple pour la reconstruction et la Démocratie (PPRD) lance un vibrant appel à toute la jeunesse de la coalition coalition au pouvoir en République démocratique du Congo à se mettre de côtés les querelles qui divisent les deux camps depuis plusieurs mois. « La jeunesse du PPRD est fondamentalement consciente de ce qu’il lui revient la responsabilité historique de gérer l’héritage de la coalition FCC-CACH », dit-il dans cette interview.
Serge Kadima estime que la coalition au pouvoir devrait être maintenue et découle de la volonté du peuple congolais. « Au-delà des profondes convictions encrées dans le chef des acteurs majeurs de la coalition, à savoir les deux autorités morales, Joseph Kabila pour le FCC et Félix Tshisekedi pour le CACH, il est si important de relever que cette coalition est un choix pertinent de notre peuple qui a toujours avancé dans l’union car c’est la voix de notre progrès. Le peuple congolais a clairement soutenu la nécessité politique de transcender les divergences en vue de parvenir à l’alternance en mettant les efforts ensemble« , explique-t-il.
Toutefois, le président de la Ligue des jeunes du parti de Joseph Kabila note que « l’absence des certains résultats escomptés conséquences, entre autres, de la lenteur des réformes nécessaires, ramène sur la scène des comportements dichotomiques et des querelles non justifiées autour des questions sensées être résolues en toute quiétude. » « Cette situation pousse au développement des réflexes d’auto-défense totalement contraires à la communion qui est l’âme de l’accord politique mettant ainsi en danger la vie de la coalition. », ajoute-t-il.
Il faut nous armer de patience pour que les bonnes mesures prises par notre Gouvernement donnent les fruits, appelle Serge Kadima. « Rien ne peut remplacer le temps de la maturation de toute politique. C’est pourquoi nous fustigeons le retour des confrontations qui dilapident l’énergie du travail. La seule qui soit valable est celle des idées constructives. Préoccupée au plus haut point des effets pervers de pareille situation, la jeunesse du PPRD a le devoir de tirer la sonnette d’alarme afin de sauver le pays au plan social et économique« , conclut-il.
Le FCC et l’UDPS, Deux entités aux antipodes
La République Democratique du Congo vit l’un de moments le plus chaotique de sa vie politique. D’une part se trouve le Front Commun pour le Congo (FCC) qui se veut l’incarnation de tous les maux que vivent les Congolais au quotidien. De l’autre, l’UDPS dont le slogan est « Le Peuple D’abord ». Auteurs du coup électoral des élections présidentielles et législatives du Décembre 2018, les deux alliés vivent à couteaux avec pomme de discorde le partage du pouvoir. Vomis par l’Occident et le reste de la RDC, le FCC, le Parti cher à Joseph Kabila ne vaut que par la méfia. Composé des criminels dont les abus sont bien documentés dans les annales des institutions de droit de l’homme, le FCC n’a d’autre choix que d’entrainer l’UDPS dans son engrainage. Animé de mauvaise foi, Le FCC tente par tous les moyens de mettre les bâtons dans les roues de l’UDPS. Pour se faire, Le FCC recourt à des machinations clandestines pour nuire à son allié. La première victime du diabolisme du FCC n’est autre que Jean-Marc Kabund qui a été limogé de son poste de vice-président de la Chambre-Basse du Parlement Congolais. N’ayant pas atteint son objectif, le FCC a manifesté une fois de plus sa méchanceté à l’égard de l’UDPS en catalysant Tunda Ya Kasenda, l’actuel ministre de la Justice d’engager frauduleusement le gouvernement auprès du Conseil Législatif à l’insu de ses supérieurs. Si l’UDPS ainsi que le reste du monde qualifie un tel acte de barbarisme, le FCC conçoit une telle fraude d’un autre œil. Se réjouissant en félicitant le barbare, le FCC l’a élevé au rang d’un héros. La promotion du mal est devenue le propre de ce parti porti politique appelé à disparaitre dans un future proche. Doit-on conclure que la RDC est une horde sauvage où il n’y a ni dirigeant ni dirigé ? Si le FCC s’obstrue à l’arrestation de Tunda Ya Kasenda, s’opposera-t-il au mandat d’arrêt international de la CPI qui est dans le collimateur de Joseph Kabila ?