Marche du 13 juillet : « Quand les gens vont manifester, ce n’est pas pour mourir » (Moïse Katumbi)

Le président du parti Ensemble pour la République, Moïse Katumbi a condamné les tueries et les violences policières ayant émaillées de la marche du 09 juillet principalement à Kinshasa et à Lubumbashi.

« Chers frères et soeurs, je tiens à présenter mes condoléances aux familles éprouvées. Quand les gens vont manifester, ce n’est pas pour mourir. Lorsqu’ils vont manifester, c’est pour notre propre pays, pour l’indépendance de la justice, pour une vraie CENI dans notre pays. Ce que j’ai à Kinshasa et ce que j’ai vu également à Lubumbashi, ce n’est pas ce que nous cherchons. », a dit Moïse Katumbi dans une vidéo dont l’extrait est parvenu à Politico.cd.

Ce membre du présidium de la coalition Lamuka demande aux autorités provinciales et la police d’encadrer les manifestants et non de les tuer comme des animaux à la chasse.

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« Je m’adresse aux autorités provinciales : elles doivent protéger la population. On a tiré sur la population qui n’avait rien entre ses mains et qui faisaient une marche pacifique. Tirer ainsi sur la population, c’est comme si on tirait sur les animaux, comme on était à la chasse. Chers policiers, cher gouverneur, votre rôle est d’encadrer la population. », dit le chairman.

Moïse Katumbi explique une fois de plus les objectifs de la marche du 13 juillet organisée par la coalition Lamuka.

« Pourquoi nous allons marcher le lundi 13 juillet? Nous allons marcher premièrement pour dire non à cette nomination injuste à la tête de la CENI. Deuxièmement, contre les propositions des lois Minaku et Sakata parce que nous voulons un État de droit réel dans notre pays, une CENI indépendante. Nous allons marcher pacifiquement. », explique-t-il.

Moïse Katumbi appelle les manifestants à respecter les gestes barrières et à éviter les dérapages.

« Faites très attention, ce qui s’est passé, c’est parce qu’il y a impunité dans notre pays. Nous tendons maintenant vers un État de droit. Lorsque nous allons marcher, qu’il n’y ait pas des injures et de dérapage. Respectons les gestes barrières. », conclut-il.

Il sied d’indiquer qu’à la suite de la marche du jeudi 9 juillet plusieurs dégâts, si bien matériels que pertes en vies humaines ont été enregistrés et ce, côté policiers et manifestants.

Thierry Mfundu

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