Martin Fayulu: « Je mets en garde tous ceux qui orchestrent des manœuvres sordides pour pérenniser le pouvoir honni par le peuple »

Dans son allocution en marge du 60è anniversaire de l’indépendance, le président de L’ECIDE, Martin Fayulu a mis en garde tous ceux qui orchestrent des manœuvres sordides pour pérenniser le pouvoir honni par le peuple.

« Je mets en garde tous ceux qui orchestrent des manœuvres sordides pour pérenniser le pouvoir honni par le peuple. Je dis non à la caporalisation et à l’assujettissement de la justice et non à la privatisation de la centrale électorale. Je demande au peuple de commencer les manifestations publiques de protestation, dans le respect des gestes barrières, afin de faire entendre sa voix pour barrer la route au projet maléfique de Monsieur Kabila », a déclaré celui qui se considère comme le président élu.

Citant Martin Luther King qui avait dit : « nous avons la responsabilité morale de désobéir aux lois injustes » et Martin Fayulu ajoute aussi dire non : « face à la médiocrité, à l’injustice et à la trahison, la désobéissance civile est un devoir »,

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Martin Fayulu estime « en revanche, nous devons nous engager résolument à assurer la prospérité de notre peuple, avec le soutien de la communauté internationale certes, mais surtout grâce à un leadership de transformation et responsable que les congolais méritent ».

Pour y arriver, ce membre du présidium de Lamuka assure qu’il faut des institutions et des animateurs légitimes.

« Par conséquent, je demande aux leaders de nos confessions religieuses et aux dirigeants de la Communauté de développement d’Afrique australe, SADC, soucieux comme nous de la paix, la stabilité et le développement de notre pays, de saisir cette occasion pour réunir toutes les parties prenantes afin de dégager un consensus autour des réformes institutionnelles nécessaires et urgentes à opérer avant d’organiser les élections générales anticipées dans les meilleurs délais (élections présidentielle, législatives nationales et provinciales, sénatoriales ainsi que celles des gouverneurs et vice-gouverneurs des provinces)« , lit-on.

A cet effet, Fayulu soutient que ce consensus est la seule issue possible et susceptible d’endiguer cette crise afin d’assurer le « bon fonctionnement des institutions ». Et il promet, en outre, rentrer libérer le pays. « Je serai donc avec vous au pays très bientôt de sorte qu’ensemble nous puissions libérer le pays de nos ancêtres et l’engager définitivement sur le chemin de la paix, la stabilité, la dignité, le développement et la prospérité. ».

Et de conclure: « La fermeture des frontières suite au Covid-19 m’a retenu loin de vous pendant plus de 4 mois. Je rends grâce au Seigneur, ma puissante forteresse, de nous avoir gardé en vie. Je sais que l’heure est grave. Je sais que la situation est explosive et que le pays n’est pas gouverné. Je mesure surtout le degré de vos frustrations ».

Il sied rappeler que Martin Fuyulu était deuxième du scrutin présidentiel 2018, résultat dont il a toujours rejeté estimant qu’il a été le plus élu et réclame jusqu’à ce jour le fauteuil de président de la République démocratique du Congo.

Thierry Mfundu

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