L’Association des membres du Corps Académique et Scientifique de l’Université de Lubumbashi (ACASUL) monte au créneau en rapport avec plusieurs décès enregistrés dans ses rangs.
Elle dénonce les conditions précaires dans lesquelles vivent les enseignants sans prise en charge médicale et une situation socio-professionnelle infrahumaine difficile.
Dans une déclaration lue ce lundi 22 juin 2020 à Lubumbashi, l’ACASUL rejoint la démarche des Professeurs de l’Université de Kinshasa sur l’augmentation des salaires.
A travers cette démarche, les Professeurs de l’UNILU rappellent au Gouvernement certaines urgences notamment : la révision du sous payement du personnel de l’ESU pour les uns et pour les autres la mécanisation, l’octroi des frais de fonctionnement aux établissements de l’ESU ainsi que la suppression de l’IPR à 15%.
« Le salaire de 5000 USD pour un Professeur Associé, avec une tension rationnelle aux autres catégories est réaliste de la mission confiée à cette catégorie socio-professionnelle.», a fait savoir le Professeur Jean-Claude Moket Secrétaire Général de l’ACASUL.
A l’Université de Lubumbashi, les Professeurs conditionnent la reprise des cours tant en mode virtuel que physique, à la maitrise de la pandémie à Covid-19 mais aussi à la satisfaction des revendications soumises au gouvernement.
Toutefois les membres de l’ACASUL, à travers leur secrétaire Général, se disent ouverts aux négociations pour décider de leur sort que de leur imposer la ligne à suivre.
Junior Ngandu
