Le président du groupe parlementaire du PPRD et Alliés, le député Manara s’est insurgé contre la décision du procureur général près du Conseil d’État d’ordonner à la police d’empêcher l’accès aux députés nationaux pour élire et installer le nouveau premier vice-président de l’Assemblée nationale. « Nous devons coûte que coûte voter le premier vice-président de l’Assemblée nationale aujourd’hui ou ailleurs. Je crois que notre règlement et même la constitution nous le permet. Nous pouvons nous députés déplacer la plénière et voter ailleurs, » a-t-il déclaré.
Ce député poursuit: « nous sommes très fâchés et le pays ne peut pas continuer comme ça. La camarade candidate est de l’UDPS tout comme celui qui est allé à la justice. Nous le FCC, nous de l’opposition, n’avons pas fait instruction à la candidature de la camarade de l’UDPS. Nous constatons que les troubles qui font au niveau de l’UDPS commencent à toucher l’Assemblée nationale et ça c’est totalement inacceptable. »
Finalement, la présidente de l’Assemblée nationale, Jeanine Mabunda, a pu accéder à la salle de congrès pour ouvrir la séance malgré la présence policière.
Elle a reporté à une date ultérieure l’élection et installation du premier vice-président de l’Assemblée nationale qui devait selon le calendrier avoir lieu ce vendredi 11 juin 2020.
Thierry Mfundu