Perspectives économiques mondiales: une croissance du PIB de -2,8% en Afrique subsaharienne pour 2020, la RDC -2.2% de taux de croissance

Les Perspectives économiques mondiales de la Banque mondiale prévoient une croissance du PIB de -2,8% en Afrique subsaharienne pour 2020, une baisse de 5,8% (coûts #COVID19) par rapport à ses prévisions de janvier 2020.

La RDC va connaître -2.2% de taux de croissance

« L’Afrique subsaharienne a été ravagée par la pandémie de COVID-19 et l’activité s’est effondrée au premier semestre de cette année. La pandémie a fait un lourd tribut humain et économique, causant la perturbation la plus grave de l’activité économique régionale enregistrée. L’Afrique subsaharienne a
souffert de l’impact de la pandémie sur ses principaux partenaires commerciaux, de la perturbation des voyages
et les chaînes d’approvisionnement, et l’effondrement des prix mondiaux des produits de base, en particulier pour le pétrole et les métaux industriels. Celles-ci
les chocs ont accru l’aversion au risque chez les investisseurs et entraîné des sorties de capitaux sans précédent, » indique le rapport.

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Au Nigeria et en Afrique du Sud, l’activité a chuté brutalement au premier semestre.

Les exportateurs de matières premières, comme l’Angola, la République démocratique du Congo et le Ghana, ont dû faire
une demande extérieure plus faible et des prix du pétrole et des métaux plus bas, en plus des perturbations intérieures.

les exportateurs de matières premières, dont la Côte d’Ivoire, l’Éthiopie et le Kenya, ont souffert de l’effondrement de la demande
ainsi que les perturbations des chaînes d’approvisionnement.

La chute des voyages dans le monde à la suite de la pandémie a durement touché
les pays fortement exposés aux voyages et au tourisme, tels que le Cabo Verde, l’Éthiopie, Maurice, les Seychelles.

L’inflation a grimpé dans la région, reflétant les dépréciations monétaires et les bouleversements de la chaîne d’approvisionnement.

Alors que beaucoup
pays ont annoncé des mesures de soutien budgétaire, dans de nombreux cas celles-ci impliquent de
budgets compte tenu des contraintes budgétaires. Les institutions internationales ont appelé les créanciers bilatéraux à suspendre certains
paiements de la dette.

En Perspectives, l’activité économique de la région est en passe de se contracter de 2,8% en 2020, la plus forte jamais enregistrée.

Le PIB par habitant devrait chuter encore plus fortement, poussant probablement des millions de personnes dans la région à l’extrême
la pauvreté.

La croissance pourrait reprendre à 3,1% en 2021 en supposant que la pandémie s’estompe au second semestre,
que les épidémies nationales de virus suivent une voie similaire et que la croissance des principaux partenaires commerciaux rebondit.

L’Afrique subsaharienne fait face à des obstacles de taille pour contenir le COVID-19 étant donné la faible capacité de soins de santé, le manque de
l’accès à l’assainissement de base et la prévalence de l’activité économique informelle dans une grande partie de la région.

La production de l’Afrique devrait se contracter de 7,1% cette année, la contraction la plus profonde en un siècle,
les mesures de confinement nécessaires freinent l’activité économique.

L’activité économique des économies importatrices de matières premières devrait diminuer cette année malgré la baisse du pétrole
prix, car les restrictions de voyage internationales pèsent sur les visites touristiques.

Le PIB des exportateurs de matières premières
devrait également se contracter en 2020, les perturbations intérieures étant aggravées par les bas prix du pétrole et
les métaux. Les exportateurs de produits agricoles devraient également connaître un effondrement de l’activité économique année malgré une certaine isolation des baisses des prix des matières premières, les investissements directs étrangers
les conditions financières retardent l’investissement.

S’agissant des risques, ils risques sont fortement orientés à la baisse. Une pandémie plus durable et plus grave déclencherait une
une récession encore plus profonde dans la région et a des effets dévastateurs sur la santé et le bien-être de la
population. Les effets de la pandémie devraient accroître sensiblement la vulnérabilité de la région à la dette
la détresse, et ces tensions seront aggravées par l’augmentation des emprunts nécessaires pour financer des déficits plus importants.

Des ressources gouvernementales fortement limitées pourraient entraîner une réduction des services publics essentiels
pandémie et pèsent sur l’activité.

On craint également de plus en plus que la pandémie ne provoque une crise de la sécurité alimentaire dans la région
les fermetures et les restrictions commerciales perturbent le commerce des produits alimentaires et agricoles. Le grand nombre de

les personnes déplacées pourraient compliquer les efforts visant à empêcher la propagation de COVID-19. De plus, il existe un risque de
l’agitation sociale alors que les gouvernements accordent la priorité aux efforts de lutte contre le virus et que les efforts de maintien de la paix perdent de leur élan.

L’augmentation du chômage, la baisse des revenus et les pénuries potentielles d’articles essentiels pourraient conduire à l’instabilité et
peser sur l’activité bien après la fin de la pandémie.

Dans ces Prévisions pays pour l’Afrique subsaharienne
(Variation annuelle en pourcentage, sauf indication contraire) de 2017 – 2018- 2019e- 2020f – 2021f
PIB aux prix du marché ($ US 2010), pour la RDC, elle se présente comme suit: 3,7/ 5,8 4,4/ -2,2 /3,5.

Thierry Mfundu

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