Les confessions religieuses, qui se sont réunies sur demande de la présidente de l’Assemblée nationale, lundi 08 juin et mardi 09 juin 2020 au complexe scolaire Mosengwo à Kinshasa, ne sont pas encore mises d’accord sur leur candidat commun à la présidence de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
« Après échanges et évaluations, il n’a pas été été possible de dégager un consensus sur une réponse qui représente les valeurs auxquelles tiennent les confessions religieuses, entre autres le professionnalisme, l’éthique et l’indépendance vis à vis des acteurs politiques », disent-elles dans leur communiqué.
Compte tenu de l’intransigeance des uns et des autres ainsi que des rumeurs de corruption, le président de la séance a jugé bon de ne pas procéder au vote qui reste le dernier recours conformément à la charte des confessions religieuses.
« A ce stade, c’est bloqué parce qu’on n’est pas arrivé à un consensus. On avait trois candidats. Il ne suffisait pas seulement de prendre un parmi eux, mais prendre le bon. Chacun prétend que le sien est le meilleur… », a déclaré Donatien N’shole, secrétaire général de la CENCO à l’issue de cette réunion.
Thierry Mfundu