Le député national Coco Mulongo, élu de la circonscription de Lubumbashi, demande à la justice congolaise de faire son travail, pour régler “la situation préoccupante qui sévit au poste frontalier de Kasumbalesa, dans sa zone dite +Bilanga+ favorisant la fraude douanière”.
Dans un message partagé dans plusieurs groupes sur les réseaux sociaux, cet élu de Lubumbashi, membre de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social [UDPS-Tshisekedi], parti au pouvoir, croit qu' »un criminel, sa place, c’est en prison ».
« Arrêtons de pleurnicher, c’est à la justice de mettre la main sur ces hors-la-loi qui continuent d’entretenir la confusion dans le Bilanga. C’est elle qui doit engager des poursuites contre les individus, car le problème prends les allures à connotations tribales », a-t-il affirmé.
À sa » connaissance, le phénomène Bilanga daterait de l’époque de Mobutu, de Kabila fils jusqu’il y a encore quelques jours. Il avait été assiégé par le 100% et l’Unafec, auxquels viennent de s’ajouter les militants de l’Udps pour le moment ».
« Ces personnes, qui entretiennent du désordre à ce poste douanier et se cachent derrière le nouveau pouvoir, doivent être poursuivies par la justice », recommande-t-il.
Les mêmes préoccupations étaient également au centre d’une mission de la délégation partie de Kinshasa, conduite par le vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur et Affaires coutumières, Gilbert Kankonde.
Le Cadre de concertation de la société civile du Haut-katanga a, dans son récent communiqué publié le weekend, a condamné la situation entretenue à Kasumbalesa et qui n’exclue pas une « complicité des autorités politico-administratives, policières, militaires, douanières et politiques [partis politiques] », comme tireurs des ficelles pointés, par la société civile.
La société civile relève que, « les postes frontaliers sont de la compétence du pouvoir central », qui doit jouer sa « partition ».