Dossier OGEFREM : l’action syndicale doit servir les intérêts du personnel et non le contraire( Interview)

Le dossier judiciaire de Patient SAYIBA TAMBWE, Directeur Général de l’OGEFREM aura suscité une tôlée des polémiques non seulement de la part de l’opinion publique bien souvent alimentée par des fakenews produites par des officines des détracteurs du DG Patient Sayiba que par des ex- représentants syndicaux de l’Office, désavoués par le personnel et qui, motivés par une haine aiguë, racontent des fadaises à longueur de journée.

En effet, si certaines personnes en mal de positionnement se permette de dire n’importe quoi sur l’OGEFREM, les autres pensent plutôt que cet office va mieux aujourd’hui qu’il y a peu, bien que la période soit mal choisie pour le dire.

Blaise BANZWA, Secrétaire Confédéral Provincial de la CDT et Permanent Syndical de l’OGEFREM, a réagi face à certains propos tenus par des anciens membres désavoués par l’intersyndicale. On évoque notamment le cas de monsieur Tshibuabua Pierre Michel et cie qui , à ce jour , n’ont pas qualité de parler au nom de l’intersyndicale à l’OGEFREM.

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Blaise Banzwa de la CDT (Confédération Démocratique du Travail),
nous raconte dans une interview exclusive accordée à politico.cd les déboires de Monsieur Tshibwabwa qui a conduit à son départ de la tête de cette intersyndicale au nom de laquelle il continue malheureusement de parler.

« A l’issue des élections sociales dernièrement organisées à l’OGEFREM, cinq (5) syndicats( l’UPS, l’UNTC, la CDT, le CSC et le SYNATRACO) se sont classés en ordre utile » nous raconte Blaise BANZWA.

Ce permanent de la CDT et secrétaire rapporteur de l’intersyndicale de l’OGEFREM regrette le comportement de son ancien collègue. A en croire Monsieur Banzwa si son ancien collègue Tshibwabwa avait connu la période de la misère noire , la période des vaches maigres qu’ont traversé les travailleurs de l’Ogefrem sous la direction de sieur Anatole KIKWA » il n’aurait pas cette attitude envers la nouvelle direction de cet office.

Monsieur Kikwa, nous raconte-t-il, « avait réduit les travailleurs au rang des mandants. Dieu merci, lors d’une Assemblée Générale du personnel, l’ex DG Kikwa fut désavoué publiquement par les travailleurs et 48 heures après, il a été relevé de ses fonctions. C’est Sieur SAYIBA qui fut nommé comme Directeur Général », dit-il.

Blaise Banzwa, contrairement aux affirmations de Pierre Michel Tshibuabua, estime que depuis l’ avènement de sieur Sayiba, à ce jour l’Ogefrem se porte très bien, »affirme-t-il.

Bien évidemment, les hommes mentent,mais pas les chiffres. « Les recettes sont passées de moyenne de 1.800.000 à 3.000.000, à 5.000.000 et aujourd’hui à plus de 6.000.000 de dollars. Les arriérés de salaire ne sont plus à l’ordre du jour, la morosité tant évoquée ne tient plus route, la prise en charge des soins de santé. Bref, il fait grande joie de vivre à l’Ogefrem, » affirme ce permanent du deuxième syndicat classé en ordre utile au sein de l’intersyndicale.

Le Permanent de la CDT et secrétaire rapporteur de l’intersyndicale, Blaise Banzwa signe et persiste » mon ancien collègue Tshibwabwa est ignorant de la période noire et au lieu de se renseigner et demeurer en symbiose avec les travailleurs qui ont retrouvé le sourire, son collègue va s’allier avec un autre permanent fervent défenseur de l’ancienne direction générale et se mettent ensemble à torpiller les efforts de la nouvelle direction générale. Ils élaborent des mémos, des cahiers de revendications qui, à la différence des pratiques syndicales, n’émanent aucunement du personnel » déplore-t-il.

A son entendement, ces différents mémos signés seulement par monsieur Tshibuabua et ses amis sont  » l’oeuvre des ennemis de l’Ogefrem, car non signés par les travailleurs et non reconnus par les différents comités de base des syndicats représentés » fait-il remarqué non sans préciser que les autres permanents restés fidèles et en harmonie avec les comités de base « ont tenté de rappeler à l’ordre leurs collègues pour l’unité et la collégialité de l’action syndicale, mais en vain ».

Blaise Banzwa pense que les détracteurs de l’Ogefrem ont multiplié plusieurs actions de sape, tenté d’induire plusieurs autorités du pays en erreur dans certaines décision.

« Heureusement que les vaillants travailleurs de l’Ogefrem n’ont jamais baissé la garde. Toute action mensongère de leur part a connu une réaction de clarification » se rejouit-il.

« A ce jour, ces anciens permanents de l’Ogefrem, puisque désavoués depuis février 2020 par les bases respectives de leurs syndicats, ne peuvent plus, syndicalement parlant, engager les travailleurs de l’Ogefrem » fait-il savoir non sans pointer du doigt le cas le plus notoire ,celui de Monsieur Pierre Michel Tshibuabua.

« Les travailleurs attendent la nomination des nouveaux permanents par les syndicats UPS, UNTC et la CSC. Car, ces derniers ne savent franchir les portes de l’Office et vagabondent comme caien et agissent en dehors de l’entreprise. C’est quelle sorte d’action syndicale, sans la base? » s’étonne-t-il.

Ce cadre de la CDT regrette que leurs anciens collègues se soient versés « dans la guerre non syndicale. Ils servent maintenant tout prétendant ou futur candidat DG et ce, malheureusement, en débitant des contre-vérités » assène monsieur Banzwa qui affirme sans ambages que ce camp désavoué « sert aujourd’hui l’ancien directeur général qui rêve toujours de réintégrer l’Ogefrem » conclut-il.

Propos recueillis par Thierry Mfundu

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