Ituri : le parti de Radjabo TEBABHO, ancien candidat à président, traduit Jean Bamanisa en justice pour « diffamation et menaces de mort »

Après une série de controverses au sujet d’un prétendu « appel d’un candidat malheureux à la présidentielle de décembre 2018 au soulèvement populaire en Ituri » pour contraindre le gouvernement Congolais à mettre fin à l’insécurité accrue dans cette province, le CUC, Congolais Uni pour le Changement, parti cher à Radjabo TEBABHO SOBORABO à couteau tiré avec Jean Bamanisa, vient de saisir à travers une plainte, la Cour de cassation de Kinshasa/Gombe contre le gouverneur de l’Ituri.

Dans cette plainte dont POLITICO.CD a reçu une copie, le gouverneur Jean Bamanisa Saidi est accusé de plusieurs griefs notamment, « la diffamation, imputations dommageables, menaces » et « attentat à la liberté individuelle.»

D’après le CUC, la déclaration (appel) faite par le président national du parti a été très « mal interprétée » par Monsieur le gouverneur qui s’est ensuite donné un « luxe de tenir des propos discourtois, injurieux et diffamatoires » à l’égard de leur autorité morale.

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« Le président de CUC Monsieur Radjabo a fait une déclaration pour appeler à un soulèvement populaire contre le président de la République,» ce qui n’est pas vrai, peut-on lire dans la correspondance.

Et d’ajouter: « ensuite notre Président national fait l’objet de plusieurs menaces de mort après avoir répliqué au propos du gouverneur de l’Ituri qui tient à tout prix, faire disparaitre son Parti dans la province de l’Ituri et sa propre personne sur la scène politique.»

Dans la foulée, le parti politique Congolais Unis pour le Changement s’est dit « désolé » de constater que Jean Bamanisa qui n’a jamais respecté leur accord lors de son élection à la tête de l’Ituri, veut traquer leur président Radjabo TEBABHO SOBORABO pour la simple raison que « les membres du parti ont marché contre le non respect de l’accord conclu.»

Ainsi, « considérant que les allégations de Mr Jean Bamanisa et son comportement à l’égard de notre parti et son président national sont érigés en infraction de diffamation, imputations dommageables, menaces de mort et attentat à la liberté individuelle, faits prévus et punis par les dispositions pertinentes des articles 67, 74, 159 et 160 du code pénal Congolais livre II, je suis dans l’obligation de vous saisir quant à ce, conformément aux dispositions statutaires et réglementaires de notre cher parti le CUC.» poursuit la plainte transmise au procureur général de la République près la cour de cassation par le secrétariat de ce parti cher à Radjabo TEBABHO.

Serge Sindani / POLITICO.CD

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