L’ancien gouverneur de l’ancienne province du Katanga a tenu un point de presse au cours duquel il s’est prononcé sur l’impact que l’alternance de janvier 2020 a dans la vie socio-économique de la RDC.
Selon son constat, pas grand-chose à signaler en terme positif, si ce ne sont que les mêmes vieux mots à dénoncer.
» Avant hier les riches ont été les Mobutistes, hier les Kabilistes et aujourd’hui ce sont les Tshisekedistes qui sont des nouveaux riches. Ayant goûté au miel, ils sont entrain de se fourvoyer dans les rétrocommissions, aux détournements de financement de saut-mouton ,ce qui crée une distraction sans lendemain « , a t-il dénoncé.
Les Tshisekedistes, note-t-il, ne font pas mieux que les mouboutistes ou les kabilistes. Ils ont inauguré les pratiques de rétrocommissions pour s’enrichir rapidement.
Par conséquent, « la gestion du pays n’a permis de sortir de la misère qu’à un pourcent de la population. Les ressources du pays ne profitent qu’à une oligarchie basée à Kinshasa qui se renouvelle par cooptation depuis un certain temps ou par des élections fantaisistes basées sur l’obscurantisme et la clochardisation de la population qui est déjà paupérisée à dessein, affamée et désinformeé « , constate l’ancien gouverneur du Katanga.