Dans un communiqué de la Direction politique de Bundu Dia Mayala, parti cher à Ne Muanda Nsemi et signé par Ne Sakameso Muan’Akongo
Directeur de Cabinet et Communicateur du BDM, ce parti politique exige la libération immédiate de son leader, la fin des injustices au Kongo-Central et la réparation des préjudices causés aux adeptes de Bundu-dia-Kongo.
« Des policiers et militaires barbares déchaînes, sont en train de persécuter et de tuer les Bakongo principalement les Makesa de Bundu dia Kongo et les partisans de BDM sur leurs propres terres. Des tortures et des cruautés sont administrées aux populations Bakongo de
façon indifférenciée, » lit-on dans ce communiqué de BDM.
Et de poursuivre:
« Et tout dernièrement à Kinshasa, le 24 avril dernier, ces hordes barbares se sont illustrés par l’assassinant de plusieurs membres de Bundu dia Kongo et par la tentative d’assassinat du Leader Charismatique, Ne Muanda Nsemi en lui a assénant un coup de machette à la tête. Et là nous décelons le mode opératoire des génocidaires bien connus. »
Pour le BDM, « toutes ces violences sont accompagnées de destruction des maisons et du pillage de la résidence de Ne Muanda Nsemi. Nous signalons à l’opinion qu’il s’agit là ni plus ni moins d’une barbarie caractérisée.«
Car, une armée gouvernementale selon le communiqué de BDM, « ne peut pas se comporter comme une armée des rebelles. Une telle armée doit être reformée et les éléments inciviques renvoyés et déférés devant les cours et tribunaux. »
S’agissant du Président Ne Muanda Nsemi lui-même, le BDM estime que son arrestation est fantaisiste et tout à fait illégale car aucun exploit de procédure ne lui a été envoyé, ni même aux différents membres de Bundu dia Kongo qui ont été arrêtés, contrairement au communiqué de presse du Porte parole de la police qui a présenté à la RTNC un faux mandat d’amené n° RMP
1639/PG/023/al/020/MUG du 23 avril 2020 qui serait émis par le Procureur Général près la cour d’Appel de Kinshasa/Gombe.
« A la lecture du communiqué de presse précité, nous nous rendons compte que le Porte parole de la police et ses commanditaires sont préoccupés par le souci de neutraliser et de nuire à
Ne Muanda Nsemi. C’est pour quoi la signification de tout exploit de procédure a été écartée, » indique le dit communiqué.
Ce parti précise qu’aujourd’hui plus qu’hier nous insistons sur le fait que l’arrestation de notre Président de BDM n’a aucun fondement juridique, la procédure ayant été tronquée de fond en comble et que de surcroît le régime actuel et précédent sont engagés dans un schéma de colonisation du Kongo Central.
« Au surplus, l’opinion doit savoir que Ne Muanda Nsemi a été arrêté en bonne santé, hormis
l’agression qu’il a subie à la machette. Il faudra donc qu’il nous revienne aussi en bonne santé, » réclame-t-il.
Le BDM note que l’arrestation de son chef et celle des Makesa ne mettent pas fin aux
revendications des Bakongo qui sont plus que déterminés d’aller jusqu’au bout.
En conséquence, le Bundu Dia Mayala insiste sur les revendications suivantes :
- La libération immédiate et sans condition du Président Ne Muanda Nsemi et de tous
les Makesa arrêtés depuis ; - La nomination à tous les postes de directions et autres dans les entreprises des fils et
filles du Kongo central ; - La fin des injustices au Kongo central c’est-à-dire : la fin de la colonisation, la
nomination à tous les postes de commandement dans l’armée et dans la police ainsi
que dans la troupe, des Bakongo qui sont capables de sécuriser leurs frères ; - La liquidation de tous les contentieux opposant Bundu dia Kongo avec l’Etat à savoir :
le paiement de tous préjudices, morts, blessés, arrestations arbitraires visant le
Président Ne Muanda Nsemi et les Makesa ; - La réparation des préjudices causés à la résidence de Ne Muanda Nsemi depuis 2017
et récemment après le pillage par les éléments de la police qui ont tout emporté ; - Que la police congolaise (conformément à l’article 18 de la constitution à son dernier
alinéa) cesse de filmer et de publier dans les réseaux sociaux les images qui montrent
l’intimité de notre Leader, Ne Muanda Nsemi, car c’est humiliant et révoltant pour nous.
Thierry Mfundu
En dépit de ces revendications, si nobles soient elles, la violence perpétrée par les membres de ce groupuscule, ne justifie pas le droit de manifester son opposition aux injustices citées.
Il faut revoir la gouvernance comme à l’époque du maréchal Mobutu Se se Seko, très sage qu’il était ,et connaissait à fonds la structure mentale à problème, des Congolais, c’est ainsi que tous les cadres de la territoriale étaient de temps en temps en permutation dans des provinces où ils n’étaient pas originaires, et l’unité du pays était garantie et stable, aujourd’hui avec le fédéralisme mal compris nous avons basculé dans le tribalisme sans nom, c’est honteux au 21e siècle alors qu’on parle de la mondialisation, des villages planétaires, en Rdc, on réfléchit en termes des originaires, Où se trouve aujourd’hui la Gecamines , la S.N.C.C, la SNEL ?