Les affrontements entre les militants de la secte Bundu Dia Kongo et la police nationale congolaise n’ont pas laissé indifférent le ministre des Droits humains, André Lite.
Il appelle de tous ses vœux la justice à s’occuper de Ne Muanda Nsemi pour ces morts de trop.
« Nous sommes dans une République et nous sommes appelés à observer la loi dans tous les sens. Aujourd’hui, nous nous retrouvons en face d’un monsieur qui ne veut pas entendre raison. La justice doit prendre Ne Muanda Nsemi en charge. Nous parlons des morts de trop dont nous n’avons plus besoin. Et si la justice arrivait à le prendre en charge, on aura aidé le pays » , a réagi le ministre des Droits humains, André Lite, aux tueries de Songololo dans la province du Kongo-Central.
Selon la Radio Okapi qui a relayé cette information, le Ministre André Lite a affirmé que le gouvernement s’est adressé de manière formelle à l’auditeur supérieur des FARDC se trouvant à Matadi pour amorcer des enquêtes sur ce drame :
« Je suis peiné de constater qu’il y a encore des Congolais qui sont morts. C’est inacceptable. Conformément aux règles de l’art, le gouvernement s’est adressé de façon formelle à l’auditeur supérieur des FARDC se trouvant à Matadi pour que les enquêtes soient diligentées et que sans délai nous puissions savoir ce qui s’est réellement passé ».
Plus de 15 personnes sont mortes le mercredi dernier lors des affrontements entre les membres de la BDK et les éléments de la police dans le territoire de Songololo.
Thierry Mfundu
