Le Ministre Azarias Ruberwa n’est ni malade, ni décédé et sa résidence n’abrite aucun cachot secret (proche)

Des folles rumeurs ont circulé sur la toile sur une prétendue maladie ou décès de M.Azarias Ruberwa.

Plusieurs proches confirment que le Ministre de la décentralisation, Azarias Ruberwa, est bien vivant et bien portant.

D’ailleurs, il a participé ce vendredi 17 avril au conseil des ministres restreints par vidéo-conférence.

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Il a aussi était aperçu à une réunion à la primature ce samedi 18 avril 2020 avec le premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba.

Quant à sa résidence, elle n’a jamais fait l’objet d’une fouille de la police et aucune prison secrète ne s’y trouve contrairement à une rumeur faisant état des prisonniers extirpés d’un cachot souterrain à l’intérieur de sa résidence.

« La résidence de M.Azarias Ruberwa n’a fait l’objet d’aucune fouille de la part des policiers et aucune prison secrète ne s’y trouve. D’ailleurs, les policiers commise à sa garde dépendent du commissariat provincial de la police. La résidence de son Excellence est connue et aucune activité louche ne s’y passe, » nous confie un cadre du RCD, parti cher à Azarias Ruberwa.

Et de poursuivre:

« Nous condamnons fermement les gens qui répandent ces rumeurs dans le but de nuire à l’image de notre leader. Le ministre de la décentralisation est chez lui à la maison. Il respecte juste les consignes de confinement et travaille plus à domicile pour faire avancer le pays. Il est serein et n’a pas le temps de se laisser distraire par des futilités. Que la police fasse son travail et arrête les auteurs de cette désinformation. »

Il sied de rappeler que la police nationale congolaise avait démenti le vendredi 3 janvier dernier dans un communiqué, une attaque des assaillants à la résidence du Ministre de la décentralisation Azarias Ruberwa à Kinshasa.

Le général de la police Sylvano Kasongo avait promis de mettre en place toutes les forces de la police pour démanteler les responsables d’une fausse rumeur qu’il a qualifié « d’intox » qui parlait d’une attaque à la résidence du ministre Ruberwa.

“Le Commissariat provincial met en garde l’auteur et les propagateurs de cette fausse information visant à manipuler l’opinion et ainsi troubler l’ordre public dans la capitale », notait le communiqué.

La police avait renseigné que la résidence du Ministre de la décentralisation se trouve dans un quartiers hautement sécurisée de Kinshasa.

« La résidence du ministre d’État Azarias Ruberwa Maniwa n’a jamais fait l’objet d’une attaque par des hommes armés ; la résidence du ministre d’État est située dans un des quartiers les plus sécurisés de la ville. Il est donc difficile qu’elle puisse subir une attaque à la bombe sans perturber et alerter les parcelles voisines », concluait le communiqué de la police.

Thierry Mfundu

4 comments
  1. Désintoxication en continu devrait donner un signal d’alarme aux autorités en RDC eu regards leur relation avec les médias et sociaux médias.
    Depuis un certain temps et de manière accentuée, les rumeurs, les fausses informationS non fondées sur aucune preuve tangible sont diffusées à l intention du Public soit pour des raisons subversives, pécuniaires.
    La solution à ces desintox, la police va faire des enquêtes….Résoudre ce problème cas à cas serait une fausse stratégie. Pourquoi n’est pas être proactif avec une loi claire sur les conséquences pour celui ou celle, en échange d’argent, propage des informations non fondées.
    Dan un État de Droit, on souhaiterait voir le Parlement , la Jjustice avec l’aide du Gouvernement mettre en place un mécanisme de gestion et prévention des desintox au lieu de se lancer dans des débats distrayant ou encore déroutant las vrais solutions au problème en Rdc, manque de pro activité dans tout ce que nous faisons. Une telle stratégie, bien sûr n’attaquant pas la liberté de la presse ou encore communication ferait jusice à tout le monde.

  2. Je me réjouis du fait que les Congolais commencent à se lever contre les derapages qui s’opèrent à travers les réseaux sociaux et qui sont de nature à troubler l’ordre public et à déchirer le tissus social. Le principal remède se trouve dans la régulation et Dieu seul sait si les médias congolais en ont besoin. A ce sujet, le conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication a déjà dépassé son mandat et glisse depuis 2015. On aimerait savoir pourquoi, alors que toutes sortes de journalistes se sont improvisés en inondant les réseaux sociaux. On doit savoir ce que l’on veut…

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