Décédé dans la matinée de mardi 24 mars 2020 des suites de problèmes respiratoires dûs au Coronavirus, le Bâtonnier Jean-Joseph Mukendi a été enterrée dans une cérémonie restreinte au cimetière Nécropole entre ciel et terre dans la commune de la N’sele.
La levée du corps a eu lieu l’après-midi à la morgue de l’hôpital du Cinquantenaire.
Plusieurs hommages lui ont été rendus, notamment du Chef de l’État Félix Tshisekedi dont il était le conseiller politique de son père, député de l’UDPS et avocat du parti lors de plusieurs procès qui ont émaillé l’histoire, depuis les 13 parlementaires jusqu’à la Cour constitutionnelle pour le scrutin de 2018.
Pour Moïse Katumbi, il était une autorité morale reconnue, appréciée et respectée qui a consacré sa vie à lutter pour la justice et la dignité de tous les Congolais, sans différence d’origines, de statuts, d’appartenances religieuse ou politique.
Pour Néhémie Mwilanya, coordonnateur du Front Commun pour le Congo, Me Jean Joseph Mukendi est un acteur clé et majeur de démocratisation en RDC.
Selon des sources proches de l’INRB, l’illustre disparu est le troisième cas de décès causé par le Coronavirus en RDC.
Activiste de droit, Me Mukendi a aussi été président du collectif des avocats de Chebeya, le disparu président de la Voix des sans Voix.
Également Bâtonnier au barreau de Kinshasa/Gombe, il a, par ailleurs, été au front dans la défense des prisonniers politiques tels que Moïse Katumbi, Jean-Bertrand Ewanga, Diomi Ndongala, Franck Diongo sous le régime de Joseph Kabila.
Thierry Mfundu
Monsieur le journaliste « cimetière » signifie « nécropole ». Donc, on ne peut pas dire au cimetière nécropole ….