Après les incidents qui ont eu lieu jeudi 12 mars 2020 au siège de l’UDPS après la nomination d’un président au CEP-UDPS par le président intérimaire Jean Marc Kabund, Jacquemain Shabani dit qu’il va recourir à la justice.
Il estime avoir fait un effort considérable pour trouver une résolution aux désordres et confusions montés de toutes pièces par le président a.i du parti.
« Je crois avoir fait un effort considérable pour trouver une résolution consensuelle au désordre et à la confusion montés de toutes pièces par JM Kabund. Mais hélas, il s’acharne.
Je reste convaincu que le parti ne peut pas être géré avec autant de légèreté et d’irresponsabilité. Ainsi, j’estime que mon militantisme au sein de l’UDPS ne mérite pas de tels actes d’humiliations.
Cette énième violation des textes du parti devra être sanctionnée par une décision judiciaire pour édification de tous, » a-t-il indiqué sur son compte Twitter.
Et d’ajouter:
« Je ne me suis pas battu pour l’État de droit toutes ces années, avec multiples et rudes sacrifices devant les dictatures du Congo, pour voir l’arbitraire et la discrimination m’imposés par un collègue du parti.
Ma requête est en cours de rédaction et justice sera faite ».
Le dernier conflit porte sur la direction de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), laissée vacante depuis le départ de Félix Tshisekedi, investi président de la République le 24 janvier 2019.
Le président par intérim Jean-Marc Kabund a nommé un secrétaire général, Augustin Kabuya. Cette décision braque les partisans d’une direction collégiale sous forme d’un directoire dont Jacquemain Shabani, président du CEP.
Thierry Mfundu