Le règlement des arriérés des contributions statutaires au centre de l’échange entre Sylvestre Ilunga et une délégation de CICOS

Ce vendredi 06 mars 2020, le premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba a reçu une délégation du Comité des Ministres de la Commission Internationale du Bassin Congo Ubangi (CICOS) dans son cabinet de travail.

La délégation de CICOS était conduite par Herbert Gontran DJONO AHABA, ministre Centrafricain du Développement de l’Energie et des Ressources Hydrauliques.

Au centre de leur échange, le règlement des arriérés des contributions statutaires des 6 pays membres.

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Il a aussi été question d’échanger sur le fonctionnement de la CICOS dont le siège est établi à Kinshasa mais aussi de son autonomie financière.

Rappelons qu’au lendemain des indépendances, l’intérêt d’exploiter les ressources en eau du fleuve Congo est devenu majeur. Le besoin de concertation en la matière s’est fait de plus en plus ressentir. Les accords inter-états de l’Union Douanière et Économique de l’Afrique Centrale (UDEAC) et la République Démocratique du Congo matérialisent la convergence d’intérêts économiques vitaux entre les États. Ceux-ci s’inspirant des cadres de coopération et d’expériences héritées des puissances coloniales, ont développé d’autres mécanismes de coopération bilatérale (Congo-Centrafrique, Congo-République Démocratique du Congo) et multilatéraux (Congo-République Centrafricaine-République Démocratique du Congo).

Afin de renforcer l’intégration régionale dans le bassin du Congo et de promouvoir une coopération solide entre les États en matière de navigation fluviale, les experts de la Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) et ceux de la République Démocratique du Congo, avec l’appui technique et financier de la CEA, ont élaboré et fait adopter en 1999, par l’ensemble des États concernés, le « Code de Navigation Intérieure CEMAC/RDC ».

Par la suite, ils ont approuvé la proposition de la CEA de mettre en place un organisme de gestion de bassin, chargé de la mise en application dudit code, à l’instar des autres organismes de gestion de bassins tels que le Rhin, le Mekong, le Niger, etc.

Pour concrétiser ce projet, les Chefs d’États des quatre pays riverains (République du Cameroun, République du Congo, République Centrafricaine et République Démocratique du Congo) ont signé le 6 Novembre 1999 l’Accord instituant un Régime Fluvial Uniforme et créant la Commission Internationale du Bassin Congo-Oubangui-Sangha (CICOS).
L’avènement de la CICOS comme organe intergouvernemental apporte ainsi une solution durable aux limites des mécanismes de coopération initiés par le passé.

Thierry Mfundu

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