Le collectif Amka Congo recommande la mise en place d’une commission qui travaillera sur la réduction du coût de vie des officiels

Plus d’un an après l’alternance à la tête de l’État congolais, les dépenses inutiles se multiplient dans la chaine des dépenses et qui n’avantage à rien le peuple qui croupit toujours dans la misère. Dans un communiqué publié ce samedi 07 mars 2020, le collectif Amka Congo recommande la mise en place d’une commission qui travaillera sur la réduction du coût de vie des officiels.

Ce collectif prend l’exemple juste le conseils des ministres, qui pour sa tenue, il faut 15 milles dollars américain, un moment festif. Avec ce conseil qui se tient chaque vendredi de la semaine, il faut 60 mille dollars par mois et cela, moins les dépenses connexes et le temps, d’où 3,6 millions de dollars pour les 5 ans de mandature, réservé uniquement au cocktail après chaque conseil des ministres.

Ce collectif juge inacceptable pendant que les députés et autres agents de l’État ne font que’enregistrer des mois impayés, c’est le cas des députés provinciaux qui ont 7 mois déjà impayés.

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« En cette période ou la République Démocratique du Congo traverse une transition entre le changement voulu, l’alternance politique et une période socio-économique difficile, après les élections de décembre 2018 et que le Gouvernement est en pleine négociation pour obtenir un financement de la part des institutions de Breton Wood dont le Fonds monétaire international et la Banque Mondiale, il est impérieux de fixer un regard citoyen sur le train de vie vécu par les officiels »; lit-on dans ce communiqué.

Pour y arriver, une pression populaire s’impose, la société civile dans toute sa diversité doit se réveiller pour un contrôle citoyen et faire pression à l’exécutif pour que’il revienne à la raison, en saisissant l’assemblée nationales.

Ce regard citoyen permettrait au gouvernement d’adopter des mesures susceptibles de réduire les dépenses coûts de vie et de mettre sur pied une forme d’éthique comme outil morale et d’une charte déontologique pour les officiels membres du Gouvernement et les mandataires des services publics; poursuit Amka Congo.

« On ne doit pas demander à la population de fermer leurs ceintures car la situation est très difficile et laisser les autorités vivre et faire une vie d’extravagance et de dilapidation des biens publiques. C’est ainsi que dans le cadre de notre combat citoyen, nous avons jugé utile, d’accompagner le chef de l’Etat par la mise pratique de son devise LE PEUPLE D’ABORD qui met le peuple au centre de ses préoccupations »; conclut-il.

Thierry M. RUKATA/Politico.cd

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