La commission Défense et sécurité de l’Assemblée nationale qui s’est dit consternée par la mort inopinée du général major Delphin Kahimbi Kasagwe, sous-chef d’Etat-major des FARDC chargé de renseignement militaire, affirme que « la disparition de ce fils qui a joué un grand rôle particulièrement dans les conflits armés et d’instabilité dans l’Est du pays, laisse un vide difficile à combler. »
C’est ce qu’on peut lire dans un message remis dimanche à l’ACP et signé par la présidente de cette commission, Jaynet D. Kabila.
« Le pays vient de perdre un de ses vaillants fils militaires qui a consacré sa vie depuis son jeune âge jusqu’à sa disparition au service de son pays et qui a joué un rôle capital dans les efforts de rétablissement de la paix, la stabilité et la quête de sauvegarder sa souveraineté territoriale, » peut on lire dans ce message.
Ce message souligne que «notre pays a perdu un grand intellectuel accompli, diplômé avec distinction de la toute première promotion du Collège des Hautes Etudes de stratégie et de défense (CHESD), où il a été retenu comme professeur d’Anticipations stratégiques et l’un des officiers généraux sur lequel notre armée comptait pour élaborer l’Autonomie stratégique de notre pays ».
Par ailleurs, ce message de la commission Défense et sécurité de l’Assemblée nationale indique que le Général Delphin Kahimbi préparait une thèse de doctorat en Géopolitique et Relations internationales en France qu’il devrait mettre au service de la nation.
Thierry Mfundu
