Le Général Dephin Kahimbi, Chef d’Etat Major Général adjoint en charge du renseignement militaire des FARDC, suspendu de ses fonctions ce jeudi 27 février 2020, sera entendu par le conseil national de sécurité (CNS) ce vendredi 28 février 2020.
Ça sera pour lui, une troisième journée d’audition sur des actes qui restent inconnus du public, rapporte le porte parole des FARDC.
« Une action administrative et judiciaire a été lancée à l’endroit du général afin de s’expliquer sur ses actes, » annonce le Selon le porte-parole des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC).
Ce dernier souligne que cette affaire ne doit souffrir d’aucune ingérence ou gesticulation extérieure. La suspension de ce général sous sanctions américaine et de l’Union Européenne, a suscité des multiples réactions au sein de l’opinion publique nationale et internationale.
D’un côté, les officiels americains tels que Mike Hammer, Peter Pham et Tibor Nagy ainsi que les organisations de la société civile telles que la LUCHA ont salué cette suspension considérée comme le résultat de la lutte contre l’impunité.
Du côté des proches de l’ancien président Joseph Kabila, on fustige l’ingérence étrangère dans une procédure interne à l’armée.
« L’influence étrangère est l’un des plus funestes ennemis », a écrit Francine Muyumba, sénatrice et membre du FCC.
Il sied de rappeler que la communication des FARDC à ce sujet restreint toutes informations relatives aux chefs d’accusation portés à l’encontre du Général Delphin Kahimbi.
Thierry Mfundu
Il a fait quoi pour lui suspendre