Mandataires: « ces nominations doivent tenir compte des critères mettant en exergue la compétence et la technicité » (Lokondo)

Les arrangements particuliers entre le FCC et le le CACH sur la nomination des mandataires publics n’ont pas laissé indifférents la classe politique congolaise et la société civile. La dernière réaction en date est celle du député national Henry-Thomas Lokondo, élu de Mbandaka.

Ce dernier souhaite que ces arrangements particuliers tiennent compte des critères mettant en exergue la compétence et la technicité. Selon lui, « la nomination des mandataires de l’Etat à la tête des entreprises publiques ne soit pas politisé.« 

« Il faut un d’abord d’éviter de politiser ces entreprises-là en nommant des gens qui n’ont pas la technicité. Il faut nommer les managers, les gens qui ont l’expérience, il faut mettre en place un criterium qui définit porto robot de ceux qui doivent occuper les fonctions dans plusieurs entreprises de l’Etat », a plaidé Henry-Thomas Lokondo auprès de la radio okapi.

Publicité

L’elu de Mbandaka pose quelques critères comme le fait que quelqu’un qui a été condamné ou un ancien détenu ne devraient pas être nommé. « Quelqu’un qui a été reconnu comme ayant détourné quelque part comment vous pouvez le nommer ? Quelqu’un qui n’a jamais eu à travailler quelque part, qui n’a jamais géré même deux personnes dans sa vie comment vous pouvez le nommer directeur général ? » , s’est-il interrogé.

En outre, il dit ne pas comprendre comment que le conseil d’administration de la Gécamines, par exemple, soit constitué à quasi-totalité de ressortissants de la province du Katanga. Il s’agit de 8 membres sur 9 qui constituent le conseil d’administration de cette entreprise minière.

« Je voudrais que les amis qui ont toujours l’habitude défendre l’indéfendable, de justifier l’injustifiable, puisse me dire comment dans une entreprise qui est nationale comme la Gécamines et la SNCC sur 9 membres du conseil d’administration, à la Gécamines par exemple 8 sont tous de Katangais, à la SNCC la même chose. Le président de la République, de part ces ordonnances, donc a décrété, a donné à ces entreprises le statut des entreprises provinciales privatisés ? », a-t-il conclu.

Notons que l’ACAJ dans une correspondance adressée aux responsables du CACH et du FCC a exigé qu’un concours garantissant l’égalité de chances et l’apolitisme des futurs mandataires soit organisé.

Thierry Mfundu

Recevez l'actualité directement dans votre email

En appuyant sur le bouton S'abonner, vous confirmez que vous avez lu et accepté notre Politique de confidentialité et notre Conditions d'utilisation
Publicité

En savoir plus sur Politico.cd

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading