Réunis au sein de l’Association sans but lucratif “TELEMA MUANA YA MAPINGA”(TMM), les enfants des militaires et des policiers étaient ce vendredi 7 février 2020 en sit-in devant la présidence de la république à la cité de l’Union Africaine dans la commune de Ngaliema.
Cet sit in qui avait pour but de dénoncer les inégalités sociales dont ils se sentent victimes a réuni une centaine des personnes dont des enfants, des mamans et des papas de cette ASBL munis des banderoles, calicots sur lesquels étaient écrits des messages tels que : « Non aux inégalités sociales ! » « Les policiers et les militaires ont aussi droit à la vie, » « Les dependants des hommes en uniforme exigent l’application des statuts de nos parents ! », « Nous voulons l’amélioration effective des conditions de vies des militaires et de leurs enfants », etc.
« Imaginez qu’un militaire blessé de guerre ne touche que 15 000 FC ou 25 000 FC comme récompense pour tous les services rendus à la nation. Et ceux qui meurent, leurs familles ne touchent que 34 000 FC? Et pour obtenir cet argent, il faut un vrai parcours de combattant dans un processus qui peut durer jusqu’à 5 ans pour entrer dans ses droits. Est ce normal? !« , s’est plaint la présidente cette structure, Christella Kyakuba.
Sur une question d’un journaliste: « Pourquoi manifestons nous ici à la présidence de la république et non au ministère de la défense?
Christella Kyakuba a répondu: « Parce que, seul le chef de l’État peut trouver une solution. On nous a promis de le rencontrer, mais on dit qu’il y a un problème de protocole, alors qu’il reçoit des boxeurs, des étudiants, etc.«
« Aujourd’hui, nous sommes décidés de dormir ici, s’il ne nous reçoit pas », a-t-elle ajouté.
Notons qu’après leur marche pacifique du mardi 14 janvier 2020 dernier dont le point de chute était également la cité de l’U.A, une audience leur a été promise avec le chef de l’État mais depuis lors, aucune suite leur a été réservé.
Du côté de la présidence de la république, on a soulevé quelques problèmes liés au protocole et à l’agenda très chargé du chef de l’Etat.