Julien Paluku et Hubert Kabasubabu ont échangé sur la nécessité de rendre opérationnel les ZES en RDC

Le ministre de l’Industrie, Julien Paluku a échangé des vues le jeudi dernier dans son cabinet de travail avec l’opérateur économique, Hubert Kabasubabu sur la nécessité de rendre présentement opérationnel les Zones économiques spéciales (ZES) en République démocratique du Congo (RDC).

Hubert Kabasubabu a fait savoir à Julien Paluku qu’il faut mener une action proactive le plus rapidement possible pour avoir ces Zones économiques spéciales.

Selon lui, ces zones économiques sont susceptibles de concrétiser un double objectif à savoir, l’accélération de la production et la diversification de l’économie.

Publicité

L’invité du ministre de l’Industrie estime que ce dernier a une vision très significative en ce qui concerne les ZES.

« Sa politique proactive envers les développeurs et les investisseurs est axée sur la diversification de l’économie congolaise, par la transformation de ses matières, » a-t-il indiqué.

Et d’ajouter:

« Cela doit être soutenu ».

L’homme d’affaires a aussi au cours de cet échange, rappelé que la RDC dispose des matières premières très stratégiques comme le coltan qui contient le niobium, de l’or à raffiner, du diamant à tailler, le lithium et le cobalt qui doivent être transformés, sans oublier les produits agricoles qui nécessitent un traitement dans l’agro-industrie.

Il a, par ailleurs, affirmé détenir un plan capable de rendre les ZES opérationnelles cette année 2020, sans pour autant donner les détails, souligne-t-on du côté de l’ACP qui a rapporté l’information.

Thierry Mfundu

1 comments
  1. Accélérer la production et diversifier l’économie: Qui va investir? Si nous voulons sincèrement nous donner une chance de développer le Congo, il faut sortir de cette philosophie qui consiste toujours à faire appel aux investisseurs étrangers. Pourquoi un étranger, qui est gagnant en transformant vos matières premières brutes, va-t-il vous aider à les transformer vous-mêmes? Ce qui empêche les africains de se développer, c’est le manque de prise de risque, le manque de courage. C’est ainsi que nous en sommes toujours aux vieilles lignes de chemin de fer laissées par les colons, sans en avoir construit une seule en plus depuis l’indépendance. Il ne faut pas mettre la charrue devant le bœuf. Le développement part toujours du souci de satisfaction des besoins locaux. Que fait-on de tout cet argent de la vente des minerais? Pourquoi on l’investit pas pour se former et s’équiper en vue de transformer nos propres matières premières? Pendant la colonisation la Belgique, ne retournait que 5 % de la production minière au Congo. Mais avec ces 5 %, l’administration coloniale renouvelait les équipements, construisait les routes, donnait des bourses d’études,… j’en passe. Donnons-nous les moyens de mettre en place ces fameuses zones économiques spéciales par une véritable planification: Ca doit être un objectif pour lequel nous devons nous donner les moyens de l’atteindre et non faire encore appel aux investisseurs étrangers pour soit disant nous aider à l’atteindre. Pour l’instant, mettons en place des zones de développement c.à.d. les zones les plus frappées par le chômage, en incitant les entreprises à y créer les emplois: Par une politique: de construction des bâtiments industriels par l’Etat, de facilitation d’accès aux crédits pour les petites et moyennes entreprises, d’allègement de charges fiscales, d’équipement des artisans,…etc…

Comments are closed.

Recevez l'actualité directement dans votre email

En appuyant sur le bouton S'abonner, vous confirmez que vous avez lu et accepté notre Politique de confidentialité et notre Conditions d'utilisation
Publicité

En savoir plus sur Politico.cd

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading