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La députée nationale Christelle Vuanga plaide pour le financement du centre de dialyse de Kinshasa

Fermé depuis 6 mois faute d’intrants, le Centre de dialyse de Kinshasa peine aujourd’hui à répondre aux attentes la population kinoise.

Sur place, l’on observe des ruptures de stock des principaux produits, sans lesquels le dialyse n’est pas possible, en l’occurrence, « le lovemax et le héparin » depuis 2018.

Après avoir été alertée par les kinois, la députée nationale élue de la FUNA, Christelle Vuanga, est descendue sur place pour s’enquérir de la situation ce vendredi 03 janvier 2020.

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« Nous avons cherché à savoir pourquoi le centre a fermé depuis maintenant 6 mois.
Le centre fonctionnait grâce aux subventions de l’autorité de la ville qui fournissait des intrants et des consommables(60 000 dollars ) par mois.
Le centre compte 10 machines dont 2 en panne, il est en mesure de produire 450 séances de dialyse par mois et la séance coûte 50 dollars,
 » a-t-elle fait état après son échange avec les responsables du dit centre.

Et de poursuivre: « Nous demandons au gouvernorat de la ville de privilégier le caractère urgent et prioritaire de ce centre puisque des vies en dépendent.« 

Notons que le gouvernement provincial de Kinshasa a inauguré ce centre de dialyse le samedi 10 décembre 2016 dans l’enceinte de l’Hôpital général de référence, ex-Mama Yemo pour soigner les personnes souffrant de l’insuffisance rénale .

Ce centre équipé de dix générateurs d’hémodialyses neufs est un service public de la ville qui jouit d’une autonomie administrative et financière.

Il emploi trente-neuf agents dont quatre médecins néphrologues et un médecin anesthésiste réanimateur.

Le montant exigé pour chaque séance de dialyse est de 50 dollars américains. Dans d’autres centres de dialyse, les patients déboursent plus de 200 dollars américains.

En son temps, le gouverneur André Kimbuta avait assuré que le centre dispose d’un stock d’intrants pour une année.

Selon les statistiques de 2018 fournies par le ministre provincial de la Santé de Kinshasa, 12,4% de la population kinoise souffre d’insuffisance rénale.

Thierry Mfundu

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