Le week-end a été marqué à Kinshasa par un arrêté attribué au gouverneur de la ville de Kinshasa portant permutations et nominations des bourgmestres des communes de Kinshasa qui a attiré des foudres de critiques sur l’Hôtel de ville, notamment celles des organisations des droits de l’homme comme ACAJ et ASADHO.
Dans la foulée des critiques, s’en suivra le démenti du cabinet du gouverneur Gentiny Ngobila qui a d’abord notifié le responsable d’ACAJ Georges Kapiamba avant de publier esuite un communiqué rejetant la responsabilité du gouverneur dans cet arrêté. « C’est un faux » a clamé le directeur de cabinet Freddy Bonzeke.
Pas suffisant pour calmer certains esprits, notamment, celui du député national Claudel Lubaya qui ne mâche pas sa langue pour signifier au gouverneur que « poser des actes administratifs de si grande importance par défi et les renier à la suite des contestations, est tout simplement une légèreté condamnable. L’État n’est pas un jouet », écrit-il sur sa page facebook.
Communiqué du démenti du cabinet du gouverneur à l’appui, l’elu du peuple rappelle que « depuis 2015, les décideurs politiques, judiciaires et autres s’évertuent impunément à violer la loi pour des intérêts mesquins« .
« En conséquence, l’État, ses institutions et son autorité s’en trouve fragilisé et discrédité « .