Les peuples autochtones sont invités à la protection de l’écosystème du PNKB et à la cohabitation pacifique avec d’autres communautés

Le monde a célébré le 9 Août la journée internationale des peuples autochtones, dite JIPA. Cette journée a été instaurée par les Nations Unies depuis 23 Décembre 1994, après une longue période de lutte pour la reconnaissance des droits des peuples autochtones à la justice et à la dignité. Cette journée a été célébrée à Bukavu sous le thème : « Peuples autochtones, héritiers d’une grande diversité linguistique et culturelle ».

A cette occasion, lors d’une conférence de presse tenue ce vendredi à Bukavu, la Ligue Nationale des Pygmées du Congo, LINAPYCO estime que les groupes autochtones comptent entre 450 et 600 000 individus, repartis dans 47 de 145 territoires de la RDC et en majorité ce sont les peuples Pygmées.

Cette organisation indique que pour seule qu’au Sud-Kivu le nombre varie entre 20 et 30.000 pygmées, et sont plus dans le territoire d’Idjwi, de Kabare et dans le Kalehe.

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Accusé d’être souvent auteur de la destruction de la faune et de la flore du Parc Nationales de Kahuzi Biega, PNKB, le Programme Intégré pour le Développement des Peuples Pygmées, PIDP plaide pour la protection de l’écosystème et surtout de ce patrimoine mondiale, le PNKB, afin de nous épargner contre le changement climatique. PIDP invite les peuples autochtones et les bantous à une cohabitation pacifique, à l’unité.

Le directeur de cette organisation, Dieudonné Akilimali ajoute qu’il était aussi question d’appeler les toutes ces communautés (Pygmées et Bantous) à plus de responsabilités dans le conflit qui oppose souvent oppose l’Institut National pour la Conservation et la Nature, ICCN aux peuples autochtones.

Pour Dieudonné Akilimali, directeur de PIDP, il a été question de passer en revue la situation du peuple autochtone sur le plan local, national et international mais aussi appeler les uns et les autres à plus de responsabilités dans le conflit qui oppose l’ICCN aux peuples autochtones du PNKB.

 » Pour ce qui est du conflit qui sévit ce dernier temps entre les communautés du Parc National de Kahuzi Biega, nous appelons toutes les communautés à une cohabitation pacifique car nous devons protéger l’écosystème du parc mais aussi exigeons le strict respect des droits des peuples autochtones. » ; déclare Dieudonné Akilimali.

Ce dernier temps, des accrochages entre les gardes parc et les pygmées sont enregistrés et qui enregistrent aussi plusieurs blessés et morts dans les deux camps.

Thierry M. RUKATA/Politico.cd

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