Bahati Lukwebo en vient aux mains avec Joseph Kabila

Face à l’échec du dialogue et du consensus, c’est sur le ring de la chambre haute du parlement que les muscles politiques devront donner raison à la démarche de Joseph Kabila ou à celle de Bahati Lukwebo.

Le président de l’AFDC et alliés ne s’alignera pas derrière la candidature d’Alexis Thambwe Mwamba, issu d’un « mauvais casting » de Joseph Kabila selon lui, comme celle d’Emmanuel Ramzany Shadari. Il va par contre le défier pour éviter au FCC, « un autre échec » à la présidence du sénat, après celui subit à la présidence de la République le 30 décembre 2018.

« C’est la démocratie. J’ai confiance que les sénateurs sont les gens mûrs. Qu’ils soient du PPRD ou d’autres regroupements, ils comprendront que ma démarche c’est pour sauver notre famille politique le FCC, pour lui éviter un échec comme celui que nous venions de connaître à la présidentielle du 30 décembre 2018. Ce sont ces mauvais castings, ces mauvais choix qui font que nous échouions », a réagi Modeste Bahati sur RFI, au choix de Joseph Kabila porté sur Alexis Thambwe Mwamba.

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Pas de rôle secondaire pour Bahati au sein de la famille politique Front commun pour le Congo, alors que le sénateur Modeste, reste modeste lorsqu’il dit qu’il est à la tête d’un regroupement politique le plus important du FCC.

« Nous sommes le premier regroupement avec 109 élus, nous sommes le premier regroupement du FCC. Le PPRD a 108 députés élus. mais, au PPRD, il faut ajouter également sa mosaïque. Quand nous parlons en terme de regroupement, le regroupement numéro un, c’est l’AFDC et Alliés qui ont 109 élus », ne cessent-ils de répéter en chœur, lui et ses collaborateurs de l’AFDC et alliés.

Depuis le départ de 7 partis politiques à la MP qui ont formé le G7 soutenant la candidature de Moïse Katumbi, le président de l’Alliance des Forces Démocratiques du Congo, AFDC, n’a cessé de rappeler au Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie, PPRD, la prise en compte de son poids politique (deuxième dans la MP) dans la prise des décisions.  » Nous devons être consultés « , répétait et répète-t-il.

Arrivé au FCC, l’homme continue à brandir ses 109 élus pour réclamer le leadership de cette plateforme en tant que regroupement politique. Ce leadership selon lui devrait avoir comme conséquence, la gestion d’une des trois institutions importantes du pays : la primature, la présidence de l’Assemblée nationale ou celle du Sénat. Il n’a rien obtenu de tout ça au FCC, il va chercher la présidence du sénat seule.

Rédaction

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