L’Union des jeunes Katangais appelle à la libération de son leader Paul Mwenz interpellé à l’ANR Lubumbashi puis transféré à Kinshasa

L’Union des Jeunes Katangais (UJK) dénonce la séquestration de son président national Paul Mwenz Kabwit et exige sa libération sans condition. Elle qualifie l’arrestation de son leader d » arbitraire et illégale « . Elle fustige le fait ce dernier a été interpellé à l’ANR Lubumbashi puis transféré à Kinshasa sans respect préalable de la procédure en la matière.

Les membres de cette organisation par la voix du président de l’UJK/Katuba Ado Musasa, sont sortis de leur silence, appelant le Chef de l’État a s’impliquer pour que leur leader recouvre sa liberté. l’Union des jeunes Katangais considère le traitement réservé à son leader de contraire au principe sacro-saint de l’État de droit prôné par le président de la république Félix Tshisekedi.

A propos des accusations portées contre ce mouvement, l’UJK estime que c’est l’œuvre d’un parti politique sans le nommer, qui en est instigateur. Pour cette ONG, il s’agit là d’un chantage et de la pure jalousie pour créer la confusion et museler la jeunesse Katangaise à ne pas revendiquer ses droits légitimes telle que la réclamation de la traçabilité de la redevance minière devant bénéficier à tous les habitants du Katanga.

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L’UJK se montre convaincue que l’arrestation de son président national est une manœuvre de provocation devant profiter aux fauteurs en eau-trouble pour des fins inavouées. Elle prend à cet effet à témoin la communauté tant nationale qu’internationale de ce qui pourrait advenir suite à cette séquestration injuste de son chef de file.  » Toutefois, l’organisation reste ouverte et attachée à son protocole d’engagement pour la paix ainsi convenu avec l’assistant du conseiller spécial du chef de l’État en charge de sécurité  » a précisé Ado Musasa à politico.cd

Dénonçant le fait que les contrats miniers n’ont pas influé sur le développement du Katanga, l’UJK a adresse un mémorandum au président de la république en date du 10 juin dernier. Elle exige ainsi sans complaisance de savoir les statistiques de productions minières du Katanga de 2008 à 2019, et les montants que le Katanga a eu comme redevances minières. Elle avait alors annoncé à l’occasion d’autres actions de grande envergure si endéans un mois sa requête ne rencontre aucune suite.

Junior Ngandu | Politico.cd

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