Après la réunion entre les membres de Lamuka et la Cour Constitutionnelle ce vendredi 14 juin, Jacques Ndjoli, membre du MLC et cadre de Lamuka, a déclaré que la Cour Constitutionnelle devait revoir ces déséquilibres parce qu’il y a des erreurs dans certaines décisions rendues.
« Nos meileurs élus sont remplacés par les personnes qui n’ont pas eu des voix comparables à celles de l’opposition. Il s’agit d’une manipulation« , a t-il dit.
Il demande au Président de la Cour de revenir sur ces cas, et à travers la Chambre spéciale, procéder aux preuves par la loi organique portant organisation et fonctionnement de la Cour et par la loi électorale.
« Revenir sur ces cas, pour que justice soit faite. La justice devra être rendue au nom du peuple« , a souligné Jacques Ndjoli.
Pour lui, sur ces 33 arrêts rendus par la Cour, 23 arrachent les sièges à l’opposition au detriment d’une famille politique précise.
« S’il y a quelques arrêts qui concernent l’autre famille politique, c’est l’interchangeabilité opérée« , a t-il spécifié.
Il invite la Cour a assumé ses responsabilités tout en élevant la nation à travers la justice et non à la détruire avec l’insécurité juvénile et l’instabilité.
Pour sa part, la Cour sollicite un temps de travail pour réévaluer, réqualifier et corriger les erreurs matériels.
Jacques Ndjoli promet de se remettre à la volonté du peuple telle qu’exprimée à l’article 64 de la Constitution, s’il ne trouve pas gain de cause dans cette affaire.
Jeancy Ngampuru /POLITICO.CD