L’union des Jeunes Katangais ( UJK), n’a pas eu de feu vert, pour l’organisation de sa marche pacifique prévue ce lundi 10 juin 2019. Malgré que la mairie n’a pas accédé à sa sollicitation, le mouvement persiste et signe d’aller jusqu’au bout. En effet, la correspondance d’information déposée à l’autorité urbaine, n’a pas eu de réponse selon l’esprit de la demande.
Pour l’hôtel de ville, les mobiles avancés dans la lettre, ne peuvent justifier l’organisation de la marche. Dans sa réplique Ghislain Robert Lubaba maire de Lubumbashi a réorienté la démarche de l’UJK. « En lieu et place d’une marche, je vous propose plutôt de constituer une délégation de deux à cinq personnes pour déposer vos doléances sous forme de mémo à l’autorité compétente .» a-t-il répondu.
Selon les organisateurs de la marche, leur initiative a pour objectif « d’exiger au gouvernement central les statistiques de productions minières du Katanga de 2008 à 2019, et de communiquer sur les montants que le Katanga a eu comme redevances minières .» renseigne Paul Mwenz Kabwit Président national de l’Union des Jeunes Katangais.
L’UJK affirme maintenir sa marche de ce lundi sous prétexte que la saisine de la mairie c’était juste informer l’autorité urbaine de la tenue de cette activité et non d’obtenir une quelconque autorisation. Pour soutenir ses propos, ce mouvement évoque les articles 25 et 26 de la constitution de la RDC.
Si l’UJK maintient sa marche non autorisée par la mairie de Lubumbashi, l’itinéraire prévoit comme point de part le siège social de cette association sur l’avenue Kasavubu pour chuter à la place Moise Tshombe.
✍ Junior Ngandu | Politico.cd